jeudi 27 septembre 2007 par 24 Heures

IB fait peur à Bouaké et à Abidjan. Si dans la zone Forces nouvelles, ses partisans sont traqués et arrêtés, Abidjan a choisi la dissuasion. Depuis la menace IB, l'armée est en alerte.

C'est juste une mesure préventive, pour dire à ceux qui veulent attaquer que nous sommes prêts à parer à toutes les éventualités?.
C'est comme cela que l'état_major des armées justifie le déploiement des chars à Abidjan.
Quand la nuit vient à tomber sur la capitale, l'armée sort son armada.
Les points stratégiques du District sont pris d'assaut par les unités de l'armée.
L'armée, on le sait, a été réquisitionnée.
Et pour cause ? Depuis plusieurs semaines, la menace IB plane sur la Côte d'Ivoire.
Les Forces Nouvelles, qui ont sonné les premiers l'alerte ont engagé la chasse aux hommes du Sergent-chef.
Certains de ses partisans ont été arrêtés à Danané.
D'autres ont été pris de l'autre côté de la frontière, à Bobo-Dioulasso par les autorités du Burkina.
Bien avant Bouaké, Abidjan avait fait arrêter deux proches de IB.
Après plusieurs jours passés entre les mains des services de sécurité de la présidence, ils ont été relâchés.
Comme Bouaké, les autorités militaires d'Abidjan prennent très au sérieux les menaces de coup d'Etat contre le régime en place.
Les hommes de IB présents à Abidjan sont suivis de très prês par les grandes oreilles de l'Etat.
Nous savons que nous sommes suivis.
Nous ne sommes pas en sécurité et nous craignons pour nos vies.
Nos activités sont bloquées?, nous a confié le secrétaire général à l'organisation et la mobilisation de UNIR, Boyard Bakayoko.
Il y a une semaine, le parti a annulé une cérémonie qui devrait avoir lieu à Yopougon pour raison de sécurité.
Comme un mauvais génie, Ibrahima Bakayoko hante les nuits du processus de sortie de crise.
Chacune de ses sorties provoquent d'énormes secousses à Bouaké, où il compte encore des partisans.
Abidjan ressent aussi les mêmes effets.
Sauf qu'ici, peu d'officiers croient en la capacité du soldat en exil d'effectuer une opération militaire.
A l'état-major en tout, tous ne partagent pas l'avis de réquisition permanente de l'armée.

Hervé Akaché

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