jeudi 27 septembre 2007 par Le Temps

26 septembre 2007. La Côte d'Ivoire qui " ne s'est pas fait entendre au plus haut niveau, depuis longtemps ", a parlé au monde. A la joie des Ivoiriens, rencontrés, ici et là, après la brillante prestation du " Woody ". Ils ont semblé retrouver une nouvelle jeunesse. Dopés par le verbe " transfigurateur " du résistant venu d'Eburnie.

Du haut de sa chair onusienne, le chef de l'Etat a professé avec conviction et générosité, sa foi en la Côte d'Ivoire, aux solutions endogènes proposées comme pistes de règlement de contentieux ici et ailleurs.
Depuis cette tribune, Gbagbo a permis à tous ceux qui dans le concert des Nations, ont toujours été regardés, de haut, bien que membres à part entière de l'Institution mondiale, de recouvrer dignité et fierté. Car, l'un des leurs, a su "vendre" l'Afrique et notamment, l'invention brevetée "made in Côte d'Ivoire". Le Dialogue direct et son corollaire, l'Accord de paix de Ouagadougou. Une thérapie qui donne au pays malade d'une crise qui dure depuis septembre 2002, des espoirs certains de guérison. L'histoire retiendra qu'il était une fois, un Président d'une République d'Afrique de l'Ouest, démocratiquement élu et dont le pouvoir a été attaqué de façon injuste par une horde de desperados multinationaux, a réussi à dompter les courants contraires qui visaient sa destitution et la déplanification de son pays. Par sa maestria politique, il a, au plus fort de la crise ivoirienne, laissé passer la houle : Lomé, Marcoussis, Accra, Pretoria, etc. Surtout qu'à l'aube du conflit dit ivoiro-ivoirien, la France qui avait salué sa proposition de sortie de crise, ne l'a pourtant jamais rendue publique, préférant la ranger dans ses tiroirs, pour mieux tirer les marrons du feu et " mettre en palabre ", les chefs d'Etat qui, pour des raisons personnelles ou objectives, se sont invités comme Médiateurs, dans le chaudron ivoirien.
Aujourd'hui, les fils de la Côte d'Ivoire, hier belligérants, donnent une leçon au monde. Grâce à la recette " Gbagbo " de sortie de crise. Sans faux orgueil, il appartient aux Nations plus nanties financièrement, d'accompagner le Président de la République et son Premier ministre qui, en peu de temps, font rêver bien de peuples.


pdouh@yahoo.fr

Douh-L.Patrice

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