jeudi 27 septembre 2007 par Notre Voie

Le président Laurent Gbagbo s'est dit opposé aux interventions étrangères en Afrique lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier, dans la soirée, après son intervention à l'Assemblée générale des nations unies. A ce sujet, il a dit adhérer pleinement à la position exprimée par le président sud-africain Thabo Mbeki qui indiquait lors de la réunion du conseil de sécurité des nations unies, que l'Afrique était capable de régler elle-même ses problèmes. Le président Gbagbo a également affirmé qu'il soutient la position du président de la commission de l'Union africaine qui a déclaré au cours de la même réunion que les bases militaires étrangères devaient quitter l'Afrique.
A ce propos, le président Gbagbo a estimé que l'on s'est trop précipité pour envoyer des troupes onusiennes en Côte d'Ivoire. Parce que, pour lui, la crise ivoirienne est une petite crise qui n'a pas atteint le niveau des crises du Liberia et de la Sierra Leone.
Il n'y a pas de drame entre Nicolas Sarkozy et moi, il n'y a pas de problème, a-t-il répondu à une question. Le président Gbagbo a indiqué qu'il n'était pas allé à New York pour rencontrer le président français. Même si, par ailleurs, les deux se sont salués dans la salle du conseil de sécurité et ont brièvement causé. Il a saisi l'occasion pour souhaiter que l'on évite de personnaliser les relations entre les Etats. Car, selon lui, les relations entre deux Etats, c'est d'abord la rencontre de deux groupes d'intérêts. Le rôle des chefs d'Etat étant de faire en sorte que les intérêts des deux Etats aillent dans la même direction.

Augustin Kouyo

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