mercredi 26 septembre 2007 par Notre Voie

On ne peut pas diviser la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Depuis le 18 février 2007, nous avons sillonné plusieurs quartiers d'Abidjan pour prôner la tolérance et le pardon. Nous demandons à nos parents Burkinabé d'être en règle vis-à-vis des lois ivoiriennes pour ne pas avoir des ennuis?. Cette interpellation a été faite le jeudi 21 septembre 2007 par M. Kima Emile, le président du comité de soutien au président Blaise Compaoré. C'était à l'occasion d'une conférence de presse qui a eu pour cadre un restaurant bar de Biétry. Kima Emile a demandé à ses parents de vivre en parfaite harmonie avec les Ivoiriens.
Selon lui, l'accord de Ouagadougou a donné un espoir de paix aux Ivoiriens. Certaines avancées notables ont été faites. Il s'agit du démantèlement des forces d'auto-défense, la suppression des zones de confiance et le redéploiement des préfets et des sous-préfets dans les zones centre-nord et ouest. Il a souhaité que désormais les Burkinabé n'écoutent plus les vendeurs d'illusions parce qu'aucun Burkinabé n'a intérêt que la Côte d'Ivoire brûle. Répondant aux préoccupations d'un journaliste, en ce qui concerne l'obtention de la nationalité ivoirienne par des Burkinabés vivant en Côte d'Ivoire avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, Kima Emile a été très clair et précis. Il a fait savoir que ceux qui sont arrivés en Côte d'Ivoire avant 1960 et qui n'ont pu avoir la nationalité ivoirienne doivent utiliser la procédure normale. Il faut utiliser la voie normale pour l'avoir. Oublions d'abord la guerre avant de régler les autres problèmes. Les problèmes ne se règlent pas par les armes?, a-t-il précisé. Au cours de la conférence, M. Kima Emile a fait savoir que le président Laurent Gbagbo rencontrera les Burkinabé le 28 octobre 2007. Au cours de cette rencontre d'échanges entre le président de la République et les Burkinabé, selon Kima Emile l'on parlera de la tracasserie policière, de la forêt, de l'intégration et de la naturalisation.


Jean Goudalé

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