mercredi 26 septembre 2007 par Le Front

Malgré la signature de l'Accord de Ouagadougou le 4 mars dernier, censée favoriser un retour à la normale, la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire demeure jusqu'à présent précaire.

Les violations des droits de l'Homme caractérisées par des exécutions sommaires et extrajudiciaires, tortures, arrestations et détentions arbitraires continuent d'être commises par des éléments des Fds (Forces de défense et de sécurité). Une autre réalité est l'atteinte à la liberté de mouvement et d'association constatée dans le pays. En effet, depuis quelque temps, la famille Sangaré, habitant le quartier Toit-rouge à Yopougon (Abidjan) est l'objet d'intimidation et autres exactions de la part d'individus non-identifiés. Dans la période du mois d'octobre 2005, une dizaine de miliciens encadrés par un officier des Fds-ci a mené une expédition punitive contre les membres de la famille Sangaré à Yopougon Toit-rouge. Ils ont défoncé le portail avant de mettre sens dessus-dessous toute la maison. Ils ont porté de nombreux coups de couteau à un jeune homme pour le contraindre à indiquer le père de la famille du militant du Rdr d'Alassane Ouattara et responsable d'une structure dudit parti au quartier Toit-rouge. La situation de sa fille Férima Sangaré qui a pris la fuite pour se réfugier face aux représailles récurrentes inquiète de plus en plus sa famille qui n'a plus de ses nouvelles depuis la nuit du 30 octobre 2005.



Déless Goué

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