mercredi 26 septembre 2007 par Le Front

Depuis le mois dernier, les auto-écoles sont paralysées. Elles entendent ainsi protester contre la réforme du permis de conduire. ?'Nous ne travaillons plus par la faute du ministre Mabri qui pose un acte anti-constitutionnel'', a déclaré samedi dernier dans un point de presse, M. Koné Tiéhoulé SG du Synemae-ci, qui a exprimé toute l'indignation des opérateurs économiques surpris par la voie empruntée par le ministre des Transports. Nous sommes surpris qu'aucune autorité de la place ne réagit aux désagréments qui nous sont faits , souligne M. Koné.


Actuellement, plus de 150 auto-écoles ont arrêté de travailler. C'est l'équivalent de près de 800 personnes qui sont donc au chômage. Faute d'activité, ces travailleurs ne pourront pas inscrire leurs enfants à l'école, ni s'occuper convenablement de leur famille. C'est pourquoi cet arrêt de travail interpelle les autorités ivoiriennes. Pour avoir tenu dans cette lutte légitime contre les désagréments de la réforme du permis de conduire, M. Koné Tiéhoulé a félicité les directeurs d'auto-écoles qui suivent avec détermination et espoir le mot d'ordre de grève du Synemaeci, en vue d'aboutir à un dénouement heureux de leurs préoccupations. Faut-il rappeler que la mise en ?uvre de toute réforme avec reconnaissance du permis de conduite au plan international doit s'appuyer sur une procédure articulée autour de 3 étapes qui sont la révision du code de la route, la saisine du parlement pour le code d'une loi, et la saisine du système des Nations- Unies. Des étapes qui n'ont pas été respectées selon le SG du Synemaeci.




Dosso Finan

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023