mercredi 26 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Après son intervention remarquée à la tribune des Nations Unies hier, à l'occasion de l'ouverture de la 62e Assemblée générale de l'ONU, le Président français Nicolas Sarkozy qui préside d'ailleurs cette session a animé volontiers une conférence de presse. Au cours de celle-ci, il a eu à s'exprimer sur la Côte d'Ivoire. Réagissant en effet à une question d'un journaliste soucieux de savoir si le Président français avait l'intention de rencontrer Gbagbo et de s'entretenir avec lui en tête-à-tête en marge de la réunion sur la paix et la sécurité en Afrique, Nicolas Sarkozy a répondu avec son air détendu habituel ceci, "j'ai l'intention de lui serrer la main et d'échanger quelques mots avec lui parce qu'il sera dans la salle du Conseil de sécurité. Ce sera pour moi l'occasion de lui dire des choses, d'abord que la France souhaite entretenir d'excellents rapports avec la Côte d'Ivoire et la deuxième chose, c'est que l'accord de Ouagadougou prévoit l'organisation d'élection, et l'organisation des élections, c'est quand même un rendez-vous incontournable dans un pays qui veut prendre toute sa place dans la communauté internationale. Je le lui dirai très simplement et très calmement" a déclaré Nicolas Sarkozy très serein. Mais apparemment, le successeur de Jacques Chirac n'entend pas recevoir Koudou Gbagbo en tête-à-tête à New-York ou lui offrir un dîner au sortir duquel il se déclarerait "comblé". "Pour un rendez-vous et des débats plus approfondis, j'attends de voir que la mise en ?uvre du processus de Ouagadougou connaisse une meilleure avancée vers les élections", a précisé M. Sarkozy. Il va donc saluer le Chef de l'Etat ivoirien, il va lui parler, lui dire deux mots sur ce qu'il attend de lui, mais il n'ira pas plus loin. Il ne lui accordera pas un tête-à-tête, du moins pas maintenant.
Akwaba Saint Clair

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