Entre la Fédération ivoirienne de football (FIF) et l'Africa Sports National, les relations ne sont pas au beau fixe. A l'origine de cette orageuse situation qui pourrait exploser, il y a cette grosse affaire de sponsoring du championnat national. Les dirigeants de l'Africa Sports National n'ont pas adhéré à la politique de sponsoring élaborée par la FIF. La preuve, le président Kuyo Téa Narcisse a refusé que son club porte les maillots qui portent l'effigie du sponsor leader de la Ligue. Le motif de ce refus de collaborer est que les dirigeants Vert et rouge veulent voir un peu plus clair dans ce "deal" entre la Fédération ivoirienne de football et cette société de téléphonie cellulaire. C'est donc pour demeurer dans leur logique que les dirigeants Vert et rouge ont refusé dimanche dernier, la conférence de presse après match puisque la salle de conférence était maquillée aux couleurs du sponsor leader de la FIF. En prenant acte du comportement de l'Africa, la FIF a décidé de faire payer une amende d'un million au club. Une amende qu'elle a déduite dans la quote part de la recette du match. Les dirigeants de l'Africa n'ont pas alors jugé utile de prendre la recette restante. Pire, le club du président Kuyo Téa pourrait menacer de ne plus prendre part au championnat. Au-delà de l'affaire "sponsoring", les Membres associés ont manifesté leur mécontentement dimanche dernier vis-à-vis de la FIF. Accusant celle-ci de jouer contre eux. Ils s'expliquent difficilement pourquoi l'Asec a eu droit aux reports de certains matchs, notamment contre Issia Wazy avant le derby. "Nous allons marcher sur la FIF pour dénoncer le favoritisme de celle-ci. Elle devrait rester impartiale", ont-ils clamé à la fin du match Africa-Asec. Du côté de la FIF, face à ces menaces, l'on semble être ferme pour tenir la barre. Mais pendant combien de temps ? Il est souhaitable que les deux parties se rencontrent pour accorder leur violon dans l'intérêt du football ivoirien.
D.B