mercredi 26 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

LES MILITANTS
ESSUIE-GLACES
Tous ceux qui, au détour de leurs discours démagogiques, proclament la mort du PDCI-RDA, prennent leurs rêves pour des réalités. Le PDCI-RDA est bien vivant. Oui, le PDCI-RDA est vivant ! Il est vivant par votre présence massive en ces lieux, par votre détermination et par la ferveur de votre foi dans ses idéaux et dans son combat pour une Côte d'Ivoire fraternelle, unie, prospère et solidaire. Dans exactement trois mois, au mois de décembre 2007, cela fera huit ans, huit longues années, que notre parti, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire, a perdu le pouvoir, non pas par les urnes, c'est-à-dire par des élections comme cela doit se faire dans une démocratie, mais par la forfaiture d'une junte militaire à la solde de gens avides de pouvoir. Ces huit années ont vu se succéder à la tête de l'Etat, des militaires, puis le régime FPI qui s'est imposé à la population ivoirienne suite à des élections pour le moins contestables. Souvenez-vous que tout avait été mis en ?uvre pour écarter les candidats de notre parti à ces élections. Le bénéficiaire de cette mascarade a déclaré sur la scène internationale et à la face de la nation, qu'il a été élu dans des conditions calamiteuses, autrement dit anti-démocratiques.
En pareilles circonstances, il est facile de perdre ses repères. C'est le cas de certains de nos militants qui, hier pourtant, étaient considérés comme des militants intrépides ! A Dabou, fort heureusement, nous n'avons pas connu ces militants essuie-glaces qui bougent dans un sens comme dans l'autre, au gré des intérêts du moment et de leurs intérêts égoïstes. LA REFONDATION EST PLUS HIDEUSE QUE LE COLONIALISME
La Constitution de notre pays, qui a souscrit aux différentes conventions et accords internationaux, fait une place de choix aux droits de l'homme et proclame son attachement aux principes de la démocratie. Le premier de ces droits est bien entendu, le droit à la vie que l'Etat a le devoir de garantir à chacun.
Les droits de l'homme sont connus de vous tous:
égalité devant la loi, liberté de parole, liberté de penser, liberté d'association, etc. et droits sociaux. Or qu'avons-nous constaté tout au long de ces huit années ? Aucun de ces droits n'a été respecté par le régime en place alors que ses responsables se présentaient, lorsqu'ils étaient dans l'opposition, comme leurs plus grands défenseurs. Souvenez-vous du charnier de Yopougon. Rappelez-vous les tueries organisées dont nombre de nos compatriotes ont été victimes pour avoir voulu exprimer leurs différences. Pouvons-nous oublier les profanations de cercueils et de tombes perpétrées par un régime qui pousse la barbarie jusqu'à ignorer une civilisation où le mort est objet de vénération et de piété filiales?
Nous ne saurons oublier les événements du 24 mars 2004, où la manifestation de la volonté de paix des Ivoiriens a été réprimée dans le sang. Combien sont-ils morts, victimes de l'arbitraire ? Cent vingt (120) selon l'ONU, mais certainement plus de cinq cents (500) sans compter les nombreux blessés. L'enquête menée par le PDCI-RDA, confirmée par celle du Conseil de Sécurité de l'ONU en atteste, témoignages et photos à l'appui. Pour cela, nous garderons toujours en mémoire les événements du 24 mars 2004 gravés dans la pierre. Ces événements ont révélé à la face de la nation et du monde entier la dictature sanguinaire du FPI et son visage plus hideux que celui du colonialisme. SIEGES DES JOURNAUX BRûLéS, JOURNALISTES BAILLONNéS, EMPRISONNéS OU TUéS. Au moment où ils étaient dans l'opposition, les tenants actuels du pouvoir avaient fait de la liberté de la presse leur cheval de bataille. Mais que constatons-nous aujourd'hui? Des rédactions brûlées, dépouillées et saccagées, des journalistes bâillonnés, emprisonnés et pourchassés pour délits d'opinion et les journalistes contraints de se cacher pour échapper à des exécutions sommaires et extrajudiciaires. On n'a pas hésité à s'attaquer aux journalistes de la presse internationale. Jean HELENE, correspondant de Radio France Internationale, RFI, a été abattu en plein jour et l'assassin, connu et reconnu, a été tout simplement promu. Guy André KIEFFER, journaliste franco-canadien est, à ce jour, introuvable !
LES CADRES DE L'OPPOSITION, CIBLE DES TUEURS à GAGE
La sécurité qui suppose la protection du citoyen n'est plus qu'un vain mot. Les vols, les braquages et les lynchages se sont multipliés depuis l'avènement des refondateurs. Les cadres et les responsables de l'opposition sont la cible de tueurs à gage. Personne n'est à l'abri. LE REGIME FPI EST INCAPABLE DE CRéER DES EMPLOIS POUR LES JEUNES
"L'école gratuite" promise par le FPI s'est révélée une vaste opération d'escroquerie morale. La politique actuelle d'éducation nationale est caractérisée par une absence de vision dont la manifestation la plus évidente est l'absence d'investissements dans les infrastructures et équipements scolaires et universitaires. Cette absence de vision se traduit par des classes en nombre insuffisant et surchargées, des maîtres désabusés, la baisse constante du niveau des élèves et des étudiants.
L'Ecole ivoirienne a perdu son lustre d'antan. Elle est prise en otage par la Fédération estudiantine et scolaire, la FESCI, bras séculier de la refondation. Notre enseignement supérieur et l'Université n'existent que de nom. On ne sait plus quand commence et quand se termine l'année académique !
Le contrôle de l'appareil universitaire échappe au gouvernement, à l'administration universitaire, abandonné au diktat de la FESCI qui dicte la conduite à tenir aux Maîtres. Dans ces conditions, les résultats ne peuvent être que catastrophiques et les diplômes délivrés non reconnus à l'extérieur. Tous nos ordres d'enseignement, général, technique, professionnel et supérieur, sont condamnés à produire des chômeurs, puisque, au terme de leur formation, les diplômés se retrouvent sans emploi ou réduits à n'exercer que des activités précaires telle la gérance de kiosques à téléphone cellulaire!
La raison, chacun la connaît : l'incapacité de ce régime à créer des emplois, le manque de confiance qu'il inspire aux investisseurs et la situation d'insécurité qui a amené les entreprises soit à fermer soit à se délocaliser. ILS PROMETTAIENT D'ACHETER LE KILO DE CACAO A 3000F. MAIS LA RéALITé EST TOUT AUTRE
Les agriculteurs, nos braves paysans, sont ceux-là mêmes qui paient le plus lourd tribut au régime de la refondation. Choyés, hier, par le Président Félix Houphouët-Boigny et par nous-même, les paysans voient, aujourd'hui, leurs conditions de vie se dégrader chaque jour davantage. Est-il besoin de rappeler que l'on promettait l'achat du kilogramme de cacao à 3000 francs CFA ? La réalité est tout autre. Pour éviter de brader leurs produits, nos braves paysans sont contraints de traverser nos frontières pour obtenir une meilleure rémunération du fruit de leur travail. Et quand cela n'est pas possible, ils sont amenés malheureusement à les brûler. Telle est la désastreuse conséquence de la dissolution précipitée de la Caisse de Stabilisation. Démantelée, cette structure a été remplacée par une multitude d'organismes à la tête desquels le régime a promu ses affidés. Ces organismes n'existent que de nom. Leur rôle ultime est de spolier les paysans. Différents audits ont attesté que les détournements et la spoliation ont atteint des sommes colossales. Ainsi maltraités, humiliés, les paysans, pour la première fois dans l'histoire de ce pays, ont été obligés de se mettre en grève.
LES IVOIRIENS VIVENT
UNE GRANDE MISèRE
L'économie de notre pays est sinistrée. La survie de notre pays est due aux choix fondateurs du PDCI-RDA et à leur mise en ?uvre méthodique. Les opérateurs économiques qui vivent au quotidien la situation catastrophique présente ne cessent de nous la dépeindre. En effet, suite aux événements du 24 mars et de ceux du 6 novembre 2004, 89 entreprises ont été entièrement ou partiellement détruites, 106 ont fermé leurs portes ; 120 petites et moyennes entreprises n'ont pu survivre au pillage. Les pertes d'emplois se chiffrent à 30 000. Quand on sait que chaque travailleur nourrit en moyenne 10 personnes, ce sont au moins 300 000 personnes qui se retrouvent dans le dénuement.
On comprend aisément que la paupérisation se soit accentuée. Le rapport de l'ONU en date du 31 décembre 2005, indique que 45 % de la population vit avec moins de cinq cents francs CFA par jour.
En clair, presqu'un Ivoirien sur deux vit de cette grande misère.
LA CôTE D'IVOIRE PRODUIT 80.000 BARILS PAR JOUR. Où SONT LES REVENUS ?
C'est au moment où devait s'amorcer ce développement, que les assoiffés de pouvoir ont mis un coup d'arrêt brutal à cette évolution avec le coup d'Etat militaire de 1999.
Sachez que la Côte d'Ivoire produit néanmoins chaque jour 80.000 barils de pétrole. Où vont les revenus de cette production dont on ne trouve les traces nulle part dans les comptes de l'Etat ?
Comme ils l'ont fait pour le café et le cacao, les responsables du FPI s'organisent pour piller le pétrole, le manganèse, l'or, le fer, le nickel, le diamant et bien d'autres ressources de notre sous-sol à travers des contrats fantaisistes. LES ROUTES SONT DEGRADéES, LA VOIRIE N'EXISTE PLUS
Depuis 2000, chacun se rend compte qu'il est impossible de circuler à Abidjan, encore moins à l'intérieur du pays. Les routes sont dégradées, défoncées. La voirie n'existe plus, et les monuments aussi disgracieux les uns que les autres, envahissent les voies déjà obstruées. L'IMAGE DE MARQUE DE LA CôTE D'IVOIRE éCORNéE
L'image de marque de la Côte d'Ivoire n'a jamais été aussi écornée qu'elle ne l'est aujourd'hui. Notre pays naguère "ami de tous et ennemi de personne", est devenu peu fréquentable. Les rares pays, qui acceptent d'être de ses amis, se comptent sur les doigts de la main. Les refondateurs ont réussi à nous mettre en difficulté avec tous nos partenaires et avec la Communauté internationale. A la vérité, suite à une politique extérieure exécrable, l'Ivoirien est devenu persona non grata dans les pays qui comptent. La Côte d'Ivoire, autrefois pays d'ouverture, n'est véritablement plus la Côte d'Ivoire. Il nous faut retrouver le chemin de la culture diplomatique, renouer avec nos amitiés traditionnelles, nous ouvrir à la coopération internationale et à de nouvelles amitiés fondées sur le respect mutuel.
C'est un véritable traitement de choc qu'il faudra appliquer à notre pays pour son retour à l'Etat de droit, à la démocratie, bref, à la normalité républicaine. ANARCHIE, IRRéVéRENCE, INCIVISME, DéSORDRE
L'anarchie délibérément instaurée dans notre pays, l'irrévérence, l'incivisme et le désordre qui en ont résulté, ont gravement atteint l'autorité de l'Etat et paralysé son fonctionnement. Pour imposer la dictature, la rue, sous la houlette du FPI, a remplacé les institutions de la République, entraînant la dilution de l'autorité. Ses prérogatives ne sont plus exercées que par des personnes ne détenant aucun mandat du peuple et ne disposant d'aucun statut institutionnel. L'administration s'est délitée et désagrégée. Elle n'est plus en mesure de répondre aux exigences du service public, jetant ainsi ses usagers dans le désarroi. La neutralité et l'impartialité de l'Etat sont profondément entamées par des recrutements partisans au mépris des critères de compétence.
Il nous faudra donc immédiatement restaurer l'autorité, la neutralité et l'impartialité de l'Etat, des Institutions, de l'Administration et consolider la conscience et la responsabilité républicaines. ()
[Demain acte II]

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