mercredi 26 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le processus des audiences foraines a été simultanément lancé hier mardi 25 septembre à Ouragahio chez le Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo et à Ferkessédougou, ville dont est originaire le premier ministre Soro Guillaume. Cette opération tant attendue par toute la classe politique a été au centre de l'intervention du Pr. Alphonse Djédjé Mady accompagné d'une très forte délégation de la direction du PDCI-RDA qui a rencontré hier à la mairie d'Attécoubé les responsables politiques de son parti avec à leur tête le doyen N'Koumo Mobio. Sur la question, le secrétaire général a affirmé que le lancement qui s'est effectué à Ouragahio et à Ferkessédougou n'a délivré aucun jugement supplétif : "Sachons aujourd'hui qu'aucun jugement supplétif n'a été délivré ni à Ouragahio ni à Ferkessedougou". Selon lui, "il faut avant tout que la symbolique que cela peut représenter le plus rapidement possible devienne une réalité. Que les préfets et sous-préfets, que les maires, que les agents de sécurité, que la justice, que tous ceux qui doivent être impliqués dans la mise en ?uvre de ces audiences foraines soient effectivement opérationnels". Avant de prévenir "Pas de tape-à-l'oeil mais de la réalité, des actes concrets qui nous permettent d'avancer". A cet effet, il a appelé tous les militants du PDCI à Attécoubé et partout ailleurs à l'éveil "pour que ceux qui sont concernés par ce processus soient mobilisés pour aller accomplir cette obligation civile". Parce que, poursuivra le Pr Djédjé Mady, "il faut qu'on arrête l'hémorragie en sachant que de nous seuls, Ivoiriens, Ivoiriennes, dépendra le salut de ce pays. Car il arrivera un moment où on aura à exprimer le ras-le-bol. Mais pour le moment, nous essayons de vous impliquer dans la mise en ?uvre du processus de paix de Ouagadougou pour que nous puissions le plus rapidement possible aller mettre un terme à la ruine de la Côte d'Ivoire par le régime FPI. Il est du devoir et de l'obligation de chacun de nous de s'engager dans ce combat", a-t-il lancé à l'endroit des responsables politiques du PDCI à Attécoubé. L'émissaire du président Henri Konan Bédié a en outre indiqué que "c'est en ayant les documents électoraux que chacune et chacun contribuera à la renaissance de la Côte d'Ivoire en allant voter le moment venu et en allant choisir celui qui est capable de redonner espoir à ce pays, le président Henri Konan Bédié". Le Secrétaire général du PDCI a soutenu que "c'est en faisant cela que chacun d'entre nous pourra donner l'occasion au PDCI-RDA et au Président Bédié d'appliquer le programme qu'il a déjà annoncé dans ses grands traits. Oui, l'avenir de notre pays est entre nos mains". Faisant la comparaison entre la période où le PDCI était aux affaires et la période actuelle avec le FPI, Alphonse Djédjé Mady a déclaré "il n'y pas match. Parce que personne ne peut comparer la période du PDCI, période de prospérité, période de paix, période de développement, période de bonheur partagé et les 7 ans de pleurs, de sang et de larmes du FPI. Aucune personne encore normale ne peut choisir entre la mort et la vie. Et la mort, c'est le FPI ; la vie, c'est le PDCI. Alors nous pouvons réussir. A condition que nous soyons unis autour du Président Henri Konan Bédié".

JEAN PRISCA

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