mardi 25 septembre 2007 par Le Rebond

Depuis le coup d'Etat de décembre 99 où il a été évincé du pouvoir d'Etat il y a près de huit ans, le président du Pdci-Rda, Aimé Henri Konan Bédié n'avait plus effectué de sortie aussi grandiose pour parler à ses militants, notamment la base. Samedi dernier à Dabou, des milliers de militants du Pdci-Rda sont sorties pour communier, écouter le président Bédié. Ils ont eu raison. Pendant près d'une heure d'horloge, N'Zueba a parlé. Il a dressé le triste bilan du font populaire Ivoirien (Fpi) conséquence d'une Côte d'Ivoire où les droits de l'homme ne sont pas respectés par le régime en place. Le président du plus grand parti de Côte d'Ivoire va plus loin en relevant des atteintes des droits de l'homme sous les refondateurs : pêle-mêle : le charnier de Yopougon, les tueries du 24 mars 2004, pour qui Bédié relève ceci : ces événements ont révélé à la face de la nation et du monde entier la dictature sanguinaire du Fpi et son visage plus hideux que celui du colonialisme . Afin de redorer l'image de la Côte d'Ivoire ternie à l'extérieur par l'actuel régime au point où la Côte d'Ivoire ami de tous ennemi de personne sous le Pdci, Henri Konan Bédié une fois au palais présidentielle au terme des futures joutes électorales, demande à l'Onu d'être conséquente avec ses principes devant ces violations massives des droits de l'homme. Des sanctions doivent être prises réclame Bédié pour que les hommes soient égaux devant la loi et méritent tous la vie.

Alex Kleugnon

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