Excellence Monsieur Henri Konan Bédié, Président du Pdci-rda,
Professeur Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire Général du Pdci-rda,
Mesdames et Messieurs les membres des Instances du Parti,
Madame la Présidente nationale de l'Ufpdci,
Kouadio Konan Bertin, Président National de la Jpdci,
Monsieur le Ministre Albert Kacou Tiapani, délégué départemental de Dabou,
Mesdames et Messieurs,
Militantes et militants du Pdci-rda,
Au moment où l'honneur me revient de prendre la parole en ma qualité de coordinateur de la Jpdci de la délégation départementale du Pdci-rda de Dabou, je voudrais exprimer la joie indescriptible qui anime les jeunes du Pdci-rda de la cité du Léboutou d'accueillir leur Président, son Excellence Henri Konan Bédié en ce jour mémorable du samedi 22 septembre 2007.
Excellence Monsieur le Président, je voudrais traduire ici l'infinie reconnaissance et la déférente gratitude des jeunes de votre parti, de l'honneur que vous faites à l'ensemble des militants de Dabou, en répondant à leur invitation. En effet, Monsieur le Président, ces invitations qui vous viennent de toutes les délégations de votre parti, sont l'expression de la soif des militants de vous voir et de communier avec vous, mais surtout celle de leur volonté ferme d'engager de façon inéluctable la bataille de votre retour au pouvoir d'Etat par la voie civilisée des urnes. Cette farouche détermination des militants à vous porter au pouvoir n'est plus le combat de votre seule formation politique. Il est aussi celui des ivoiriens qui aiment la Côte d'Ivoire et qui veulent la voir comme du temps où vous étiez aux affaires, nostalgiques que nous sommes de tous ces temps où être jeune ivoirien était une fierté. Oui, Excellence Monsieur le Président, les ivoiriens veulent revivre ces temps où :
- les investisseurs se bousculaient aux portes de la Côte d'Ivoire pour créer des emplois pour les jeunes ;
- les plantations clés en main étaient réalisées pour l'insertion des jeunes ;
- les fonds étaient dégagés pour la réalisation de projets pour les jeunes sans qu'ils n'aient à prouver leur militantisme ou encore leur appartenance ethnique.
- L'excellence était célébrée dans nos écoles et universités ;
- La transparence dans l'organisation des concours d'accès aux grandes écoles (ENA, ENS) donnant une chance égale à tous les candidats.
Excellence Monsieur le Président, comme on le constate, vous avez beaucoup investi en la jeunesse, l'avenir de ce pays. Vous avez su traduire dans les faits l'adage qui dit qu'il n'y a de richesse que d'hommes . Mais hélas, encore hélas, la marche de la Côte d'Ivoire vers le progrès s'est arrêtée avec ce funeste coup d'état en décembre 1999. Huit ans après, les jeunes du Pdci-rda de Dabou sont heureux de vous voir et de constater que toutes ces épreuves ne vous ont pas affecté. Et je voudrais en leur nom vous encourager et vous dire de tenir bon parce que vous êtes dans le vrai. Ensemble, nous devons croire en votre retour aux affaires car, aucun projet de société n'a eu raison du vôtre en dehors des armes, qui ne sont pas un moyen d'alternance dans un Etat civilisé. Les faits au quotidien vous donnent raison et vous réhabilitent totalement. Engageons donc la bataille de la reconquête du pouvoir à partir de Dabou. Les ivoiriens ont besoin de vous pour relancer l'économie délabrée. Ils ont besoin de vous pour réinstaurer la démocratie, la vraie démocratie apaisée que vous avez toujours prônée. Autant vous avez fait le premier miracle économique ivoirien, autant vous devez redonner espoir aux ivoiriens qui vivent dans l'angoisse, la pauvreté et la peur du lendemain. Les ivoiriens ont besoin de vous pour restaurer les valeurs morales tombées en ruine sous la refondation. Les jeunes ont besoin de vous pour leur assurer une formation solide en mettant fin à la perte des valeurs qui consiste pour des élèves et étudiants à dicter leur loi aux maîtres parce qu'entre temps la machette a remplacé le stylo. A ce sujet d'ailleurs vous avez été bien inspiré lorsqu'en 1990, à l'Assemblée Nationale vous interpelliez ces maîtres hier opposants en ces termes : il faut apprendre à utiliser sainement la jeunesse afin qu'elle ne soit pas une arme dirigée contre nous dans l'avenir. Cette jeunesse a besoin de formation pratique technique et technologique que d'autre . Malheureusement dix-sept ans après, nous nous rendons compte que vous n'avez pas été entendu, parce qu'une frange de la jeunesse a été instrumentalisée et s'est rendue tristement célèbre par ses hauts faits que sont le maniement des machettes, le vandalisme, la terreur, l'occupation violente et sauvage des rues, la barbarie. Cette jeunesse peut aujourd'hui troubler l'ordre public à loisir, bastonner ses maîtres, incendier des bâtiments privés, commettre même des crimes sans être nullement inquiétée. Excellence Monsieur le Président, voici ce que sont devenues aujourd'hui la Côte d'Ivoire et sa jeunesse. Excellence Monsieur le Président, la jeunesse de Dabou vous réclame à la tête du pays pour instaurer une paix durable et créer des emplois. Elle vous réclame pour voir sortir de terre de nouveaux amphithéâtres afin que les étudiants ne prennent plus les cours, assis sur la pelouse. La jeunesse du Pdci-rda vous réaffirme sa disponibilité et sa détermination à s'engager résolument à vos côtés pour assumer sa part dans le combat pour la victoire de notre parti aux prochaines échéances électorales. Excellence Monsieur le Président, le défi est grand, nous le percevons mais nous sommes prêts à le relever afin que la Côte d'Ivoire redevienne comme aux temps du Pdci-rda. Je ne saurais terminer mon propos sans rendre hommage à notre parrain, le délégué départemental, Monsieur Albert Kacou Tiapani pour sa constante sollicitude à l'égard de la jeunesse. J'associe à cet hommage notre Président National, KKB et l'ensemble des membres du Bureau Exécutif National de la Jpdci pour toute l'attention dont ma coordination fait l'objet de leur part.
Vive le Pdci-rda
Vive le résident Henri Koan Bédié pour que renaisse une nouvelle Côte d'Ivoire une, prospère et fraternelle, pour que renaisse une société nouvelle aux frontières nouvelles du développement.
Je vous remercie