Le cabinet du Sergent-chef Ibrahim Coulibaly a fait, hier, dans sa déclaration, état de l'arrestation de 10 éléments proches de son leader à Danané en Côte d'Ivoire et à Bobodioulasso au Burkina Faso.
Des partisans du Sergent-chef Ibrahim Coulibaly, au nombre de 10, croupiraient actuellement dans les geôles de l'état-major des Forces Nouvelles à Bouaké et à Bobodioulasso au Burkina Faso.
C'est en tout cas ce que soutient ce cabinet privé à travers une déclaration rendue publique par son chef, Ben Rassoul Timité.
Selon le cabinet privé d'IB, le 19 septembre dernier à Danané, 7 partisans de M.
Coulibaly ont été mis aux arrêts par les Forces Nouvelles.
Le chef du cabinet soutient que ces personnes ont été arrêtées par Moctar Traoré.
Commandant du camp? Soro Kigbafori Guillaume et transférées à Bouaké, via Touba, par Yacouba Diomandé dit Delta?, qui fait office de directeur des renseignements généraux de l'ex-rébellion.
Le cabinet privé du Sergent-chef confie que, sauf changement de dernière heure, ces personnes sont actuellement détenues à Bouaké.
Dans le même temps, fait savoir Ben Rassoul Timité, 3 proches d'IB étaient arrêtés par la gendarmerie de Bobodioulasso au Burkina Faso.
Cependant, plus que ces arrestations, ce sont les motifs de celles-ci que les partisans de IB? ne finissent pas de dénoncer.
Selon eux, c'est sous le fallacieux prétexte qu'ils entreprendraient des activités subversives visant la zone des rebelles ivoiriens?, que ces dix personnes ont été arrêtées.
Surtout que, selon le chef du cabinet privé de IB, ces faits interviennent suite aux récentes rumeurs fallacieuses distillées dans la presse écrite ivoirienne par le Caporal Issiaka Ouattara dit Wattao faisant état de ce que monsieur Ibrahim Coulibaly préparerait un coup d'Etat?.
Le cabinet dénonce aussi le fait que les personnes arrêtées aient été battues, torturées, humiliées et détenues dans les conditions illégales, inhumaines et dégradantes?.
La représentation d'IB ajoute que les 10 détenus sont privés de la visite des parents et amis.
Des raisons qui amènent les partisans de IB à protester et s'indigner contre ces atteintes aux Droits de l'homme.
Ils n'ont pas manqué d'interpeller le président burkinabé, Blaise Compaoré, et son homologue ivoirien quant à la sécurité des citoyens.
Les organisations africaines, les associations des droits humains, l'ONUCI et la force Licorne ont été également interpellées pour une issue heureuse de cette affaire.
Par ailleurs, IB et ses camarades ont demandé que ces arrestations arbitraires et commanditées cessent? afin d'aller à une réunification effective du pays.
Romarick N. Foua