mardi 25 septembre 2007 par Fraternité Matin

Le Protocole de Kyoto est arrivé à expiration et les changements climatiques représentent une menace pour le monde entier en général et les populations vulnérables en particulier. Hier, au siège de l'ONU, une réunion de haut niveau a eu lieu sur ce sujet en présence de 80 Chefs d'Etat et de gouvernement et du ministre ivoirien de l'Environnement, Aka Ahizi. Les changements climatiques représentent un défi pour notre compétence, pour tous nos dirigeants?, a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, à l'occasion de la conférence de presse prononcée, le 18 septembre dernier, à l'ouverture de la soixante-deuxième session de l'ONU. Tous les acteurs savent que ces graves problèmes ne seront pas résolus sous l'effet d'une baguette magique. A cet effet, des négociations sont prévues à Bali, au mois de décembre prochain, pour obtenir des dirigeants du monde entier un engagement politique vigoureux. Car, selon Ban Ki-moon, toutes les solutions envisagées, impliquent un long chemin à parcourir, un dur travail?. Car, les opinions des pays en développement et des pays industrialisés diffèrent sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Pendant ce temps, nous ressentons tous les effets du réchauffement climatique alors que le monde dispose de ressources et de technologies nécessaires pour protéger la planète afin qu'elle soit plus accueillante et écologiquement viable?, selon les mots de Ban Ki-moon. Qui espère que contrairement au Protocole de Kyoto qui a été boycotté par les plus gros pollueurs du monde, les prochaines mesures qui seront arrêtées à Bali, pourront entrer en vigueur au plus tard en 2012. Nous ne pouvons pas laisser le vide après l'expiration du Protocole de Kyoto?, s'est engagé Ban Ki-moon.
Coulisses
Rose Marie Guiraud. Les rumeurs les plus folles avaient circulé sur son état de santé. Rose Marie Guiraud se porte comme un charme. Elle a pris part au déjeuner du dimanche chez l'ambassadeur Djédjé
Les promesses de Jack Rosen. Le président du Congrès juif mondial reçoit, demain, le Président Gbagbo à dîner à son domicile. Dimanche, il est venu le saluer. Après plus d'une heure d'entretien, il a promis un soutien politique et économique à travers des investisseurs. Participation. La présence du Président Ahmadinejad d'Iran (qui a pris ses quartiers à l'hôtel Intercontinental, non loin du Waldorf Astoria où le Chef de l'Etat ivoirien est basé avec d'autres homologues africains au nombre desquels Denis Sassou Nguesso du Congo et Paul Biya du Cameroun) à New York suscite une levée de boucliers de la part de certains hommes politiques américains. Interrogé sur cette question, Ban Ki-moon s'en est référé aux dispositions pertinentes de l'ONU: Comme vous le savez, toutes les séances plénières de l'Assemblée générale sont ouvertes à tous les Etats membres de l'ONU. Conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations unies et conformément au règlement intérieur adopté par les Etats membres de l'ONU, il incombe aux Etats membres de décider qui représentera leur pays, sauf si un Etat membre voit sa qualité de membre révoquée par la Charte des Nations unies, or ce n'est pas le cas. Le Secrétaire général n'a donc aucune mesure à prendre?. Rejet. La demande de Taiwan d'être admise comme membre de l'ONU a été rejetée pour la quatorzième fois consécutive. Selon le Secrétaire général de l'ONU, la résolution 27/58 de 1971 de l'Assemblée générale a décidé de ne reconnaître que les représentants de la République populaire de Chine comme étant les seuls représentants légitimes du peuple chinois auprès de l'ONU. Cette position n'a pas changé.
Réforme. La réforme de l'ONU reste un sujet récurrent et est au centre des préoccupations. A ce propos, le Secrétaire général a dit son espoir de voir les délégations redoubler d'efforts afin de faire progresser le processus de reforme des Nations unies, tant pour ce qui est de la réforme de la gestion que de celle portant sur les institutions?. Ban Ki-moon milite pour un élargissement du Conseil de sécurité d'une manière acceptable pour les Etats membres?. Car la devise de Ban Ki-moon et de son équipe est: Une ONU plus forte pour un monde meilleur?.

Ferro M. Bally
Envoyé spécial à New York

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