mardi 25 septembre 2007 par Fraternité Matin

Durant deux jours, et à la faveur de l'atelier CAP Côte d'Ivoire qui s'est tenu du 20 au 21 septembre dernier à l'immeuble Bit au Plateau, les partenaires de l'action humanitaire en Côte d'Ivoire se sont attelé à définir et élaborer ensemble la réponse aux besoins vitaux des populations vulnérables en 2008. Ils ont décidé de fournir une assistance et une protection appropriée aux populations déplacées internes, retournés, aux familles d'accueil, aux réfugiés, et autre groupes les plus vulnérables. Ainsi qu'un appui à la réintégration progressive des populations au sein des communautés dans les zones de réinstallation. Cette rencontre a été organisée par le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) sous la présidence du coordonnateur humanitaire du système des Nations unies en Côte d'Ivoire. Il est question, selon M. Georg Charpentier, coordonnateur de ladite structure, de définir en étroite collaboration avec le gouvernement, la stratégie de réponse humanitaire nécessaire en 2008 pour la Côte d'Ivoire. Et sur la base de cette définition, élaborer un certain nombre de programme qui serait soumis aux bailleurs de fonds. En prenant en compte les audiences foraines, le renouvellement des pièces d'identité, ainsi que le volet sécurité avec la question de la refonte de l'armée, etc. M. Paul Koffi Koffi, Directeur de cabinet adjoint à la Primature, qui représentait le gouvernement, a indiqué qu'aujourd'hui, 1,500.000 de personnes sont considérées comme des déplacées qui doivent retourner chez elles. Elles ont connu pour la plupart une destruction de leurs biens. La crise a aussi favorisé la destruction de certaines activités économiques ; il y a une sorte de paupérisation qui s'est installée et pour laquelle il faut une prise en charge humanitaire. Il est aussi question de la rénovation des infrastructures de base qui ont été détruites.

Marie-Adéle Djidjé

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