lundi 24 septembre 2007 par Fraternité Matin

Quels sont les rapports entre la presse et les associations et ONG en Côte d'Ivoire ?. C'est à cette question qu'a tenté de répondre le directeur général du quotidien 24 heures, M. Sangaré Abdoulaye, lors de la conférence qu'il a animée samedi dernier à la mosquée An Nour de la Riviera 2. C'était à l'occasion de la 2e édition du ramadan de la presse initiée par l'Amicale des anciens de l'AEEMCI (3A) afin de raffermir ses liens avec la presse, a indiqué la vice-présidente des 3 A, Mme Moussa Djim.
M. Sangaré Abdoulaye a, d'entrée de jeu, rappelé que le rôle du journaliste est d'informer, de sensibiliser et d'éduquer la population. Dans cette optique, il se doit de soutenir les actions des associations de la société civile car celles-ci ont pour mission de défendre les intérêts publics. Mais le journaliste, selon lui, doit rester un observateur critique qui dénonce les tares et loue les forces de la société en toute liberté. Le conférencier a regretté que cette position de l'homme de média rende parfois conflictuels les rapports entre la presse et les associations de la société civile. Malgré tout, il existe, a-t-il poursuivi, une collaboration entre associations et journalistes. Pour finir, il a souhaité que les ONG intègrent un plan média dans leur budget afin de consolider leur relation avec la presse. La cérémonie s'est achevée par une rupture collective du jeûne et une prière à la mosquée An Nour.

Nimatoulaye Ba

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