samedi 22 septembre 2007 par Fraternité Matin

Combien seront-ils aujourd'hui à Dabou, à la Place Henri Konan Bédié, pour cette première sortie officielle du président du PDCI, depuis son retour d'exil ? Difficile de le dire, même si les organisateurs disent attendre plus de 30 mille personnes.
Hier, sur les lieux et ce depuis le matin, les uns et les autres s'affairaient à monter les 100 bâches prévues pour cet événement, qui entend être un giga-meeting. M. Kéké Alain, responsable de la logistique d'une société, spécialisée pour ce type d'événement, y est présent, depuis le jeudi matin. Il est, comme il le mentionne, venu pour aider ses collègues de Dabou. Aux grands évènements, les grands moyens : Nous prévoyons, précise-t-il, 10 mille places assises et 20 mille debout. Tout se passe pour le mieux. Même enthousiasme que donne à voir un de ses collègues : On est sur les nerfs, mais ça va bien se passer. Tout le dispositif est là : les chaises, les bâches, le podium central, etc.. Un air de neuf semble souffler sur Dabou. Des engins sont passés sur des routes dégradées, et des maisons ont refait ou refont leur peinture. Le bureau de la mairie, non encore achevée, s'est paré d'une couleur de virginité : couleur blanche. Au-dessus s'élève, déjà, l'effigie du président du PDCI, Henri Konan Bédié, les bras levés, comme un signe de salut, pour la victoire prochaine. Y est inscrit, au bas de cet effigie, sur bâche, ces mots : Dabou, avec Henri Konan Bédié, pour la nouvelle Côte d'Ivoire. L'un des organisateurs donne cet ordre à un autre, concernant l'effigie qui doit être entourée d'un drapeau : Il nous faut une réglette pour fixer le drapeau. En hauteur, le vent est plus fort qu'en bas . Tous tiennent, en effet, à ce que ce grand moment soit inoubliable : D'ici minuit, annonce encore M. Kéké, nous aurons mis la sono, et rien ne sera négligé . A l'entrée de la ville, des banderoles. Y est inscrit, sur une toile spéciale, genre nylon, le traditionnel Akpa , c'est-à-dire bonne arrivée en Adioukrou. Une autre est déjà prête, précise-t-on encore, pour lui dire Aurevoir. Au domicile de l'ancien ministre Albert Kacou Tiapani, premier responsable local du parti, nous rencontrons quelques membres du comité d'organisation, et non des moindres : Maurice Guikahué, Porquet, Augustin Dahouet-Boigny, Ebrottié Tous croient en ce grand jour, et à cette mobilisation qui les retient depuis trois jours à Dabou. Pour les derniers réglages. Hier, aux environs de 16h, le secrétaire général est venu, avec sa délégation pour constater l'état d'avancement des travaux. Il a trouvé, sur les lieux, outre l'état-major de la cérémonie, avec, à sa tête le délégué départemental de Dabou, Albert Kacou Tiapani, le chef de la sécurité du président Bédié. Des minutes après, a suivi la délégation du ministre des Infrastructures, Patrick Achy. Au menu des discussions, entre autres : la position du podium où devra se placer le président du parti, pour s'adresser à ses militants. Pour le secrétaire général du PDCI, Alphonse Djédjé Mady, il faut changer l'emplacement : Le président, argumente-il, ne doit pas avoir, dans son dos, de nombreux militants. L'on parlemente, pour trouver la solution idoine, pour le jour J. Nous, on se contente du spectacle : les chaises qu'on place et replace, les lampadaires qu'on pose - des poteaux électriques y ont été plantés pour cette occasion -, le ballet des voitures, etc. Le PDCI veut frapper un grand coup à Dabou. Elle s'en donne les moyens.

Michel Koffi
envoyé spécial

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