samedi 22 septembre 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Au terme de son séjour parisien, dans une interview accordée à AFRICABLE TV, le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, a évoqué la nécessité à rendre les services de l'Administration publique plus performants.

A travers des échanges francs, il a justifié le thème central de son livre ''Le management des services publics : Retour d'expériencedes raisons d'espérer''. Selon Charles Diby Koffi, ce n'est pas seulement le secteur privé qui peut créer la richesse. Le service public, dira la ministre, peut en créer aussi, s'il est performant et efficace. ''L'action administrative peut être génératrice de richesse'', a précisé le ministre de l'Economie et des Finances. Pour l'auteur, c'est l'administration qui est au c?ur du développement en Afrique. Les obstacles à la réalisation de ce développement par le service public sont le fait du ''poids de la culture africaine'', a signifié Charles Diby Koffi. A l'entendre, ces pesanteurs sont le favoritisme et le clientélisme rencontrés dans les administrations publiques. Ceux-ci créent l'injustice et la frustration dans la société. Comme solution, le ministre préconise une saine émulation des compétences et des cadres. C'est pourquoi, il a mis en place des mécanismes de gestion rassurants et transparents. Il s'agit d'un plan de carrière pour le personnel, d'un code de déontologie et d'une commission de nomination, ce qui permettra d'éviter l'arbitraire dont une des causes majeures est le favoritisme. Concernant la sortie de crise, aux dires du ministre de l'Economie et des Finances, celle-ci doit être accompagnée par la relance économique. C'est pourquoi, il demande le soutien des partenaires économiques dont les bailleurs de fonds. Ce faisant, il a souhaité que l'aide apportée par les bailleurs de fonds soit utilisée pour le financement du programme de développement. Pour ce faire, a dit le ministre, la bonne gouvernance instaurée dans la gestion des finances et des affaires publiques doit donner confiance aux bailleurs de fonds et aux investisseurs privés. ''Les Africains doivent adapter leur capacité de réaction et d'action à la technologie'', a conclu Charles Diby Koffi, qui répondait aux questions de AFRICABLE TV, dans une interview, au cours de son séjour parisien.
C.S

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