samedi 22 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Chose promise, chose due. Gbagbo avait promis qu'il sanctionnerait les médecins grévistes. Il a tenu parole et la sentence est tombée depuis le 20 septembre dernier.
Une véritable nivaquine difficile à avaler pour les membres du SYNACASS-CI. Parce que cette mesure du Président Gbagbo va de la réduction du salaire dans la proportion de quinze (15) jours pour ces grévistes à la suppression de ce salaire pour le mois de septembre. Mais pire, le Président de la République, dans son intention de frapper très fort Amichia Magloire et ses camarades, leur a infligé un blâme. En plus, Gbagbo a demandé que cette sanction soit versée au dossier des médecins du SYNACASS-CI. Il a même promis d'aller plus loin. Car en cas de récidive, Gbagbo prévoit de révoquer ceux d'entre eux qui sont des fonctionnaires et le licenciement pour les stagiaires. Mais pire, le gouvernement des frontistes a aussi dans son sac des poursuites judiciaires à l'endroit de ces cadres supérieurs de santé. Et il ne s'en cache pas. La preuve, le Président de la République a fait un large écho de ces mesures qui semblent ne pas inquiéter le syndicat. Car joint au téléphone, son secrétaire général, Dr Amichia Magloire, a déclaré : " Nous n'avons pas de commentaires à faire par rapport à cette décision ". On a même essayé de le titiller pour qu'il dise au moins quelques mots sur ces sanctions de Gbagbo Laurent. Mais en vain, le premier responsable du SYNACASS-CI a gardé sa sérénité. Une attitude qui cache soit son indifférence vis-à-vis de cette mesure soit une colère qui l'oblige à garder pour l'instant le calme. Des signes qui montrent bien que le syndicat prépare encore une autre "bombe".

Djè KM

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