vendredi 21 septembre 2007 par Le Rebond

Depuis le déclenchement de la crise ivoirienne, les remous sociaux pillulent. Plusieurs revendications sont à la porte du chef de l'Etat, qui les résout tel un magicien. Ce qui suscite beaucoup d'interrogations.

Le régime Fpi est en proie à plusieurs problèmes sociaux. Les revendications à n'en point finir sont déposées sur la table du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, qui y fait droit quelques temps après avoir dit non. Ce traditionnel ??niet'' du chef de l'Etat opposé au préalable, aux revendications, serait selon des personnes, une sorte de tic qu'il aurait développé lors des longues années passées dans l'opposition. Pourtant ces refus du chef de l'Etat sont justifiés selon lui par les problèmes financiers. Mais sans que l'argent ne vienne d'ailleurs, Laurent Gbagbo arrive quand même à régler les problèmes dont l'essentiel est réduit aux finances, pour qu'ensuite des délégations de revendicateurs ( ?) se dressent pour aller lui dire merci. A de telles occasions, les mots de remerciement sont de véritables éloges et honneurs qui sont faits à l'endroit du chef de l'Etat. Dans leurs ??transes'', les porte-paroles de syndicat ( ?) vont même jusqu'à sortir des slogans de campagne du genre. Vous êtes le seul de tous les présidents qui se sont succédés à avoir fait droit à notre demande' . Ce qui a pour revers de trahir les desseins inavoués de ces scenarii. Car, les remous sociaux, loin d'être fondés sur les conditions de vie, sont des astuces pour présenter le christ de Mama comme un président soucieux des problèmes des différentes couches socio-professionnelles. Ce qui est un mensonge cousu de fil blanc, puisque la cherté de la vie et les conditions misérables de vie de bon nombre d'ivoiriens sont visibles partout en Côte d'Ivoire. C'est donc à juste titre que Laurent Gbagbo prétend savoir qui se cache derrière ??les grèves intempestives''.

Api Ahissan




Quand les syndicats battent campagne !

Ils sont nombreux les syndicats ( ?) qui se précipitent chez le chef de l'Etat pour lui dire merci, d'avoir résolu leurs problèmes. Pour certains, ce sont leurs droits qu'ils revendiquaient. Mais on s'étonne qu'ils aillent dire merci à Koudou. Et quel merci ? Comme s'il avait un mérite à recevoir des remerciements pour avoir fait son travail. Ses partisans utilisent même le propos des Mesmin Comoé et autres pour se convaincre de la réélection du chef des frontistes. Et il y a de quoi surtout que leurs revendications ( ?) sont satisfaites, les syndicats ( ?) se transforment illico en groupes de soutien avec des slogans qui rivalisent avec ceux des mouvements de soutien loyaux. Certes, c'est de l'africanisme que de dire merci à son bienfaiteur, mais quand cela se transforme en meeting politique, ça suscite bien d'interrogations.

Api Ahissan

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