Qu'arrive-t-il au général Assoa Akahoua ? Pour demeurer dans les bonnes grâces du pouvoir Fpi et de son chef Laurent Gbagbo, Assoa Akahoua menace constamment les militants Pdci d'Anandjé, de la sous-préfecture d'Adzopé. Le 15 septembre dernier, de nombreux militants Pdci avec à leur tête le professeur Boua Yapo, l'honorable Yapo Christophe, ont convergé vers le village d'Anandjé pour accompagner Bahou Yapi Germain, militant Pdci à sa dernière demeure. Dans l'oraison funèbre lue par le député Yapo Christophe, l'élu a dénoncé la politique du Fpi qui fait de plus en plus de pauvres. Il a donc appelé le défunt à continuer la lutte là où il se trouve pour le triomphe du Pdci-rda. Cet appel au défunt, Bahou Yapi, ex directeur technique à la mairie de Cocody à la retraite, a suscité l'ire du général qui, du milieu de la foule, s'est très vite frayé un passage pour se retrouver nez à nez avec le député. Après l'avoir traité de rebelle, proféré des injures de toutes sortes à l'endroit du peuple, l'officier supérieur menace les militants Pdci en ces termes : J'abattrai tout militant du Pdci qui ose propager des idéaux du Pdci ou qui portera des critiques contre le Président Gbagbo et son pouvoir . Cette attitude du conseiller spécial du chef de l'Etat a irrité certains militants Fpi grâce à qui le général a écourté ses menaces et quitté la cérémonie funéraire les épaules rentrants.
Notons que le général Assoa Akahoua n'est pas à son premier acte à Anandjé. De sources concordantes l'officier supérieur qui doit son rang de général à feu Robert Guei a souvent imposé son dictat dans la région et particulièrement aux populations d'Anandjé. Le président du conseil général d'Adzopé, l'ancien chef du village dégommé par le général Akahoua et les militants Pdci sont souvent l'objet d'intimidation du conseiller de Gbagbo à Anandjé. L'on indique que c'est de son propre gré qu'il a remplacé l'ancien chef du village par l'actuel qui lui, serait du même bord politique (Fpi) que lui. De tels actes, venant d'un général et de surcroît conseiller à la présidence de la République, au moment où on parle de paix sont la preuve que les refondateurs ont une haine pour l'opposition politique Ivoirienne. Notamment pour le Pdci.
Alex Kleugnon