mercredi 19 septembre 2007 par 24 Heures

Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, continue de faire des pieds et des mains en vue de rencontrer le président français, Nicolas Sarkozy. La prochaine Assemblée générale des Nations Unies à New York, semble être l'occasion rêvée par le camp présidentiel pour atteindre cet objectif.

A défaut de rencontrer le président français, Nicolas Sarkozy, à l'Elysée, le chef de l'Etat ivoirien espère le faire à New York.
En effet, dans quelques jours, Laurent Gbagbo participera à l'Assemblée annuelle de l'organisation des nations unies à New York.
Et Nicolas Sarkozy, tout comme certains chefs d'Etat de grandes puissances, y sera.
Belle occasion pourrait-on dire ! Le camp présidentiel garde le secret espoir d'avoir un petit moment d'entretien avec la délégation française aux détours des réunions.
Du coup, les émissaires du palais d'Abidjan se sont remis au travail.
La mission reste la même.
Etablir le contact physique entre les deux hommes.
Le camarade Bernard Kouchner, socialiste et ministre des Affaires étrangères, pourrait, semble-t-il, faciliter à New York la rencontre entre les deux chefs d'Etat.
Une source proche du Palais croit qu'il y a en tout cas beaucoup plus de chance que les deux hommes se rencontrent pour la première fois à New York qu'à Paris .
Comme on peut le voir, la présidence qui s'est réjouie du coup de fil de Nicolas Sarkozy, au chef de l'Etat Laurent Gbagbo, le 2 août dernier, après la flamme de la paix, continue le marquage.
Elle n'abandonne pas, même si les portes de l'Elysée continuent d'être fermées pour le N°1 ivoirien.
Parce qu'à la vérité, le palais aurait voulu se passer d'une rencontre de couloir purement informelle à New York par rapport à une visite à l'Elysée.
C'est à juste titre que la présidence a multiplié les initiatives.
Mais aux appels des pieds d'Abidjan, Paris n'a donné aucune réponse.
Une campagne de presse minutieusement organisée par le Palais annonçait le chef de l'Etat dans le courant du mois d'octobre à l'Elysée à l'initiative de l'UNESCO.
Cependant, les informations n'étaient pas partout les mêmes.
Une visite de Laurent Gbagbo n'est pas à l'ordre du jour .
La réponse sèche est d'un diplomate occidental en poste à Abidjan.
A Paris, explique-t-il, le coup de fil de Nicolas Sarkozy à Laurent Gbagbo et Guillaume Soro est un appel à mieux faire.
Une sorte d'encouragement pour ce qui s'est passé à Bouaké.
A en croire le diplomate, Paris a décidé d'apprécier à la carte le processus de sortie de crise.
L'Elysée a choisi d'intervenir pour exprimer son soutien à chaque fois que le processus de paix franchira une étape positive.
Selon le diplomate, le président français n'a pas varié sa position de ne recevoir à l'Elysée que le président démocratiquement élu par les Ivoiriens.


Hervé Akaché

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