Avec ses 22 unités industrielles, dont une détruite à la faveur de la crise, la filière bois est l'activité prédominante avec 18 unités industrielles spécialisées dans la première transformation dans la région de l'Ouest montagneux. En dépit de la crise, des tracasseries routières, de la pression fiscale, ces unités ont maintenu dans leur ensemble leurs activités et préservé les emplois pour le grand bien des populations. Dans le souci d'encourager et de rassurer les opérateurs de la filière bois de cette région, la ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé s'est rendue vendredi dernier à Guiglo. Mme Amah Marie Tehoua a eu des séances de travail avec les opérateurs des régions des montagnes, du Moyen-Cavally et du Bafing. Cette visite entre dans le cadre des préparatifs de la relance des activités productrices et du redéploiement du personnel dans les zones ouest, centre et nord du pays. Au cours des échanges à la préfecture, le ministre a réitéré la compassion et le soutien du gouvernement aux opérateurs économiques de cette région. Amah Marie Tehoua les a ensuite rassurés de la ferme volonté du gouvernement de se tenir à leurs côtés dans cette phase de relance économique. A en croire la ministre, cette visite lui permet de prendre en compte les problèmes spécifiques du secteur privé de cette région. Ceci pour l'élaboration des programmes post crise en cours de formulation. Mme Amah Marie Tehoua a demandé à la jeunesse et aux femmes, porteurs de projets, de garder espoir d'autant que les perspectives de l'économie nationale sont prometteuses. "Car en réalité quoique fortement touchée, l'industrie ivoirienne a maintenu ses grands équilibres. En outre, l'économie nationale a les potentialités nécessaires pour conforter sa position dans la région", a réaffirmé la ministre. Par ailleurs, elle a souhaité la tenue d'un séminaire sur la filière Bois pour analyser tous les problèmes qui l'assaillent. Les prochaines étapes de la tournée conduiront la ministre de l'industrie et de la Promotion du secteur privé à Bouaké et à Korhogo.
F. T