mardi 18 septembre 2007 par Le Front

La rentrée scolaire fixée le 17 septembre pour tous les élèves du primaire et du secondaire, sauf ceux de 6ème et de seconde a été effective hier. Les élèves sont venus, avec les parents, mais très vite ils se sont aperçus de la supercherie des chefs d'établissement qui ont choisi de se cacher derrière le Coges pour instaurer des problèmes liés aux inscriptions. Et pourtant, le ministre Bleu Lainé avait promis la main sur le c?ur qu'aucune cotisation ne doit être instaurée ni par les directeurs d'école, ni par les bureaux des Coges locaux comme il est de coutume.


En plein coeur du Plateau, au collège moderne, et au nez et à la barbe de la Dren et du ministère de l'Education nationale, les affiches vont mentir le ministre Bleu Lainé. Bien de choses financières conditionnent les inscriptions dans le secondaire. Des frais d'informatique et bien d'autres sont obligatoires, et tout le monde le sait désormais sauf Bleu Lainé qui continue de fermer les yeux sur les forfaitures de ses collaborateurs. Impuissance ou complicité, les parents d'élèves se perdent en conjectures devant les dérapages consistant à fondre Coges et administration publique. Ici encore, chaque élève devra débourser environ 7000 plus 5000 F + 6000 F soit 18 000 F pour avoir accès à la salle de classe. La guerre et la crise ont produit des comportements au sein de la population qui ne seront pas si faciles à effacer. Pour mémoire, faut-il rappeler aux responsables de l'Education nationale, l'appel du ministre Bleu Lainé le vendredi 7 septembre dernier au lycée Sainte Marie. ?'Pour tous les niveaux, les cotisations exceptionnelles imposées aux parents d'élèves sont interdites''. Pour les responsables de Coges, les cotisations ne sont pas exceptionnelles puisque l'Etat est incapable d'assurer le fonctionnement normal des établissements publics. Et certains membres de déclarer que le ministre ignore la fonction des écoles de son département. Si le ministre de l'Education nationale est, semble-t-il, débordé par ses collaborateurs, des bandits à col blanc, il lui reste cependant d'autres possibilités de répression. Il a promis à tous qu'un suivi sera assuré pour vérifier la gratuité effective de l'école primaire, et le respect du processus des cotisations. Ces contrôles inopinés du ministère se feront pour protéger les parents d'élèves des collaborateurs indélicats. Au moment où l'école ivoirienne ouvre ses portes en une seule fois après les accords de Ouaga, il importe de prendre l'engagement de préserver cette structure, car l'école ne peut espérer instruire, former, promouvoir, si les conditions qui garantissent l'acte pédagogique sont violées. Ces conditions ont trait aux équipements et au comportement des personnels à instaurer l'ordre et la confiance.



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