samedi 15 septembre 2007 par Le Patriote

L'imposture de Théophile Kouamouo, mercenaire de la plume devant l'Eternel et flibustier des temps modernes devant les hommes, ne saurait prospérer davantage. Il est temps, grand temps d'y mettre fin. Voila un ancien pigiste d'origine camerounaise qui se faisait passer pour le correspondant du quotidien français de renommée Le Monde ici en Côte d'Ivoire qui veut être plus royaliste que le Roi. Quand éclate la crise ivoirienne en septembre 2002, il prend des positions qui finissent par gêner, au plus haut niveau, les tenants de la refondation. Ceux-ci par la voix de l'ex ministre de la communication d'alors se font forts de le rappeler vivement à l'ordre. Convoqué à une réunion des autorités avec l'ensemble de la presse étrangère, il n'hésite pas à se déculotter et à traiter le journal Le Monde de tous les noms d'oiseaux. Sous la pression des Refondateurs, il tourne casaque et rejoint avec fracas la galaxie patriotique. Blé Goudé qui organisait, à l'époque, un colloque de la jeunesse panafricaine lui déroule le tapis rouge et lui donne le micro lors de ces assises. Et à cette occasion, il fait la connaissance du chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui lui fait l'amitié de l'inviter dorénavant à sa table. Depuis lors, l'homme se croit tout permis en Eburnie. Woobou ! Estimant que le journal Le Monde ne fait pas suffisamment un traitement professionnel de ses écrits sur la crise ivoirienne, il rejoint les effectifs du quotidien progouvernemental Fraternité Matin avec la caution de ses nouveaux amis. L'aventure à Frat Matin tourne court. Et notre mercenaire de la plume se retrouve à la tête de la rédaction du quotidien bleu Le Temps. Là encore, il trouve que ce journal n'est pas suffisamment professionnel à ses yeux, lui le grand journaliste qui a osé démissionné, sans préavis, du grand quotidien français Le Monde. Il se retrouve à la tête de la rédaction d'un autre quotidien proche du FPI, Le Courrier d'Abidjan dont il détient, par des artifices juridico financières, 50% des parts avec le nommé Sylvestre Konin, directeur de publication. Imbu de sa personne, il ne tardera pas à se brouiller avec celui-ci. La goutte d'eau qui fait déborder le vase des incompréhensions entre Konin et lui, c'est l'affaire qu'il convient, à présent, de désigner comme étant L'affaire Mamadou Koulibaly attaque Gbagbo (Lire le texte : Les blues de la Résistance). Il est demis de ses fonctions de rédacteur en chef de façon plus qu'injuste. Le Patriote qui a pris la pleine mesure de l'affaire, prend fait et cause pour lui et le défend sans calcul. A la surprise générale, Théophile Kouamouo, qui ne souffre aucunement de modestie, se permet impunément d'attaquer Le Patriote dans une lettre ouverte publiée jeudi dans Notre Voie. Il présente votre quotidien préféré comme un grand spécialiste de la manipulation devant l'Eternel . C'en était trop ! Ce n'est pas parce que les Ivoiriens ferment les yeux sur tous les agissements de cet imposteur devant l'Eternel que Théophile Kouamouo doit croire que tout lui est permis sous le soleil Eburnéen. C'est parce que la Côte d'Ivoire est une terre d'accueil et d'hospitalité qu'un ancien pigiste de Le Monde peut venir s'y comporter comme un calife à la place du calife. Il convient de rappeler à Kouamouo que Le Patriote ne l'a pas attendu pour construire son fonds de crédibilité et sa grande réputation de journal sérieux, toujours imité mais jamais égalé. Ce n'est qu'en Côte d'Ivoire, un pays qui a perdu tous ses repères, que des mercenaires de la plume de l'acabit de Kouamouo peuvent se permettre de vouloir être plus royalistes que le Roi. Si Théophile était un peu modeste, il aurait su que dans cette affaire Le Patriote ne l'a nullement mis en cause, encore moins ne l'a livré en pâture à qui que ce soit. S'il avait eu un peu de jugeote, il aurait compris que personne en Côte d'Ivoire n'est contre lui. Mais que c'est lui-même qui a un problème avec sa propre personne. Sinon comment comprendre que lui qui se considère comme un grand journaliste ne puisse (pas) se sédentariser dans un seul des organes de presse qui l'ont employé au cours de cinq dernières années qu'il a passées en Côte d'Ivoire? C'est la preuve qu'il a lui-même un problème personnel qu'il gagnerait à résoudre avant de bouc émissariser Le Patriote qui a décidé d'?uvrer, au risque de la vie de ses employés, à la lutte pour la démocratisation de la Côte d'ivoire. Si Théophile Kouamouo était aussi un bon professionnel comme il tente de le faire croire, il ne se serait pas permis de livrer le nom et le pseudonyme de Nathaly Yamb alias Mahalia Nteby, sa propre compatriote et consoeur camerounaise, aujourd'hui cadre à MTN avec qui, il a pourtant collaboré bien longtemps avant que n'éclate l'affaire Koulibaly attaque Gbagbo . Les confrères n'y ont peut-être pas accordé grande importance, mais c'est là une faute professionnelle grave de la part du sieur Kouamouo qu'il convient de dénoncer. On ne livre jamais son collaborateur ou sa source en pâture. C'est la règle dans le métier. Parce que si d'aventure, il arrivait quoique ce soit à cette dame que nous avons réussi à interviewer, récemment, Théophile Kouamouo en serait responsable. Pour le reste, ce mercenaire de la plume qui se vante de manger à la table des autorités ivoiriennes et de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire gagnerait, dorénavant, à tenir Le Patriote en dehors de ses turpitudes de corsaire des temps modernes. Parce que s'il veut que nous menions le débat sur cette affaire dans laquelle il est nommément cité, nous le ferons. Qu'il sache que Le Patriote n'a pas la réputation de reculer quand on l'y oblige. A bon entendeurça suffit Théo!


Khristian Kara

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