vendredi 14 septembre 2007 par Le Front

Calixte Angaman (directeur du festival) ?' La jeunesse a un rôle à jouer pour le retour définitif de la paix'' Pensez-vous réellement que les jeunes peuvent jouer un rôle dans la consolidation de la paix en Côte d'Ivoire ? Vous savez qu'actuellement, la Côte d'Ivoire est dans une situation que nous pouvons qualifier de post-crise. Et justement, le ministère de la culture et de la francophonie, par l'entremise du festival national Vacances culture, est en train de reconstruire l'unité perdue par la cohésion sociale. , Nous pensons que la jeunesse artistique a un rôle à jouer à cet effet. Pour être plus complet, nous avons réuni ici à Bondoukou, ville par excellence, diverse et diversifiée, en terme de culture, pratiquement toutes les régions de Côte d'Ivoire, à travers les danses, la mode pour permettre à ses créateurs de communiquer, de s'interpénétrer et de construire ensemble la cohésion sociale.



En retour qu'attendez-vous ?

En terme de répercutions, disons que nous en entendons plusieurs .Au plan artistique, vous savez que lorsque plusieurs tendances artistiques se croisent, il y'a toujours échanges. En termes de retombées, nous n'attendons rien de spécial. C'est la culture qui a tout à gagner. Le fait de réunir les jeunes du nord, du sud, de l'est, du centre et de l'ouest contribue à une meilleure compréhension des populations ivoiriennes. Et, à travers cette réunification de la jeunesse, les gens vont apprendre à se connaître. Au niveau culturel, nous voulons à travers ce festival mettre au grand jour les jeunes talents cachés qui seront les révélations de demain. De grands comédiens comme Zoumana et bien d'autres sont des purs fruits de Vacances culture .La relève de ces grands comédiens doit se préparer dès maintenant.

Avez-vous bénéficié de l'apport technique de personnes extérieures au ministère de la culture ?

Bien sûr que oui ! Il faut dire qu'au niveau de l'organisation pratique de cette quinzième édition du festival national Vacances culture, le ministère de la culture et de la francophonie a bénéficié, sur le terrain, de l'appui non moins négligeable de la municipalité et de la préfecture de Bondoukou. Je profite d'ailleurs de votre organe pour leur dire merci.



Propos recueillis par Patrick Méka dans la capitale du Zanzan

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