vendredi 14 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI), Jean Louis Billon était, hier, à Coco-Service pour mieux découvrir son fonctionnement. Au terme d'une visite de plus d'une heure d'horloge, il a salué le travail qui y est effectué et félicité ses premiers responsables dont la directrice générale, Mme Evelyne Ello. Le FDPCC était représenté par son directeur exécutif, Théophile Kouassi. Jean Louis Billon s'est engagé à ?uvrer, au nom de la Chambre de commerce et d'industrie pour faire reculer la concurrence déloyale. Toutefois, il a relevé que " la compétitivité est l'affaire de l'Etat qui doit tout mettre en ?uvre pour offrir un environnement sécurisé aux entreprises ". De son avis, " des élections ne serviront pas à grand'chose si le secteur de l'économie ne se porte pas mieux ". C'est pourquoi, il a exhorté les gouvernants à mettre en place après le bûcher de la paix, les conditions pour un vrai décollage de l'économie ivoirienne en accordant aux entreprises privées une tribune de choix.
Jean Louis Billon a promis de ne point " laisser Coco Service à la merci de la concurrence déloyale ". Il s'est par ailleurs indigné du fait que la Côte d'Ivoire soit le premier pays producteur de cacao et que des produits dérivés coûtent plus cher ici qu'ailleurs. Selon lui, le pays doit se doter d'une structure de transformation digne de son rang. Mme Evelyne Ello, directrice générale de Coco Service, a au nom du personnel témoigné sa gratitude à Jean Louis Billon pour avoir répondu à l'invitation. Acquise le 23 avril 2003, la société Coco Service est spécialisée dans la production d'?ufs. Ce sont donc 50 millions d'?ufs produits par an. D'une superficie de 50ha, elle a une capacité de 243.000 poules, mais elle n'en dispose que 206.000 actuellement. Ce sont 40 travailleurs permanents et 100 occasionnels qui y sont employés. Coco Service est une filiale du FDPCC. Elle a été acquise dans le cadre de la diversification des sources de revenus des producteurs. Selon la DG, la société ploie sous la pression fiscale, et a une trésorerie tendue et connaît un manque de financement. 70% du budget est absorbé par les intrants et il y a la concurrence déloyale. Cependant, elle a des projets que sont le programme triennal d'extension et d'acquisition de matériel du travail, la certification de la production d'?ufs, la modernisation de l'exploitation La DG a donc demandé que la Chambre de commerce puisse aider la société, au plan financier et a promis de prendre part aux activités de cette institution. La visite a été conduite par Zakka Mounir, responsable de la ferme poulettes, Serge Touré, responsable commerce, et David Jouber, patron de la production. Jean Louis Billon, était accompagné entre autres par Christophe Koreki de Sucrivoire
P. Tadjau

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