Le Secrétaire général du PDCI a entamé, hier, une visite de travail dans les délégations d`Agboville I, II et III. Dans la délégation d`Agboville II (Azagué et Grand-Morié) qui a constitué la première étape de cette visite, le Secrétaire général était accompagné du député Yao Koffi Jean Paul, Michel Benoît Coffi, Dr Goudou Koffi Raymonde et Koudougnon Ballé. Accueilli à l`entrée d`Azaguié par plusieurs milliers de militants, il s`est rendu d`abord à la sous-préfecture pour des échanges de civilités avec le sous-préfet. Ensuite, il s`est entretenu avec la communauté Baoulé d`Azaguié avant de livrer un meeting à la place publique où plusieurs centaines de militants du PDCI l`ont écouté. La réconciliation
Après l`introduction du délégué d`Agboville II, M. Kotchi, le secrétaire général du PDCI a entretenu les militants pendant près d`une heure. Le messager du PDCI a rappelé que depuis le coup d`Etat de 1999, le PDCI ?uvre pour le retour à la paix. Puis il a invité les uns et les autres à cultiver la paix au quotidien : "la guerre n`a jamais rien arrangé. La haine et la violence nous ont détruits et nous devons faire en sorte que la paix revienne. Nous devons tous comprendre que nous avons souffert dans notre chair, dans notre esprit. Et le pays s`est suffisamment appauvri. Il faut que chaque esprit soit disposé à aller à la paix."Le procès du régime FPI
L`autre volet de l`intervention du secrétaire général a constitué à rappeler les ?uvres du PDCI sous Houphouët et Bédié. "Houphouët a envoyé les élèves en France en 1946. Sous Houphouët, l`école était gratuite du CP1 à l`université. Tous ceux qui avaient la moyenne avaient la bourse. Mais qu`est-ce qu`est devenue l`école aujourd`hui" ? A la réponse à cette question, Djédjé Mady a relevé que les bics ont fait place aux machettes. C`est pourquoi, il a invité Azaguié à tourner le dos au FPI. "Si nous voulons que la Côte d`Ivoire retrouve ses marques, si nous voulons que la Côte d`Ivoire reprenne le chemin du développement, votons le PDCI. On est parti sur plusieurs marchés. Aujourd`hui, nous sommes sur le marché du sang, de la mort, de la souffrance, du mensonge, et du vol. Si c`est ce que nous voulons, nous voterons librement pour demander aux refondateurs de continuer. Mais si nous voulons une Côte d`Ivoire beaucoup plus paisible, une Côte d`Ivoire de fraternité et de paix, ce qui nous reste à faire, c`est de voter pour ceux qui, dans un passé récent, nous ont procurés cette paix" a préconisé le secrétaire général du PDCI. Qui, par la suite, a mentionné que le Pr Mamadou Koulibaly, président de l`Assemblée nationale, a récemment reconnu dans ses écrits, l`échec du FPI. Il n`a pas manqué de signaler entre autres qu`en sept (7) ans seulement, les refondateurs qui n`avaient même pas de vélos sont devenus plus riches que Crésus.
Jules Claver Aka
Envoyé spécial à Agboville