Le président de l'Aprocaci a animé, lundi dernier, un point de presse, au siège de ladite structure, pour donner sa position sur l'affaire de ?'thon avarié'' au port.
Aucun thon avarié n'a été mis sur le marché ivoirien ; tels sont les propos tenus, lundi dernier, par le président de l'association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (Aprocaci), Soumahoro Ben N'Faly. Selon lui, lorsque l'information sur la mise sur le marché du thon avarié a été publiée dans un organe de presse, il s'est rendu sur le terrain. Aux termes de ses investigations, il a affirmé que le service d'inspection et de contrôle sanitaire vétérinaires en frontières (Sicosav) a assisté au débarquement du thon congelé du navire Santa-Maria. Au cours de ce débarquement, il s'est produit une fuite d'ammoniac au niveau d'une des cuves du bâteau suite à une fissure d'un serpentin du système de refroidissement. La cuve concernée a été mise sous scellés. Un rapport d'inspection et un certificat de saisie ont été délivrés et transmis à la société Cmb, consignataire du navire ainsi qu'au service des affaires maritimes et portuaires. En sus, il a été demandé et obtenu dudit service, le blocage du navire à quai pendant toute la durée des analyses de laboratoire. Les résultats d'analyses de laboratoire effectués le 24 juillet et transmis au Sicosav le 25 juillet montraient que les produits ne présentaient aucun danger pour la consommation humaine.
Pour plus de preuves, le 27 juillet, de nouveaux prélèvements sont effectués et acheminés au laboratoire central pour l'hygiène alimentaire et l'agro-industrie (Lchai), pour des analyses complémentaires. Les résultats de ces dernières analyses confirmaient que les poissons étaient propres à la consommation. Fort de ces résultats, le Sicosav a levé la mise en consigne et délivré un certificat de salubrité. Toutefois, compte tenu de l'environnement et de la psychose des déchets toxiques, le Sicosav a demandé à la société Cmb de faire rapatrier ses produits. Ce qui a été fait le 30 août dernier. Pour M. Soumahoro Ben N'Faly, il n'y a donc plus de doute.
Ahua K.