mardi 11 septembre 2007 par Le Patriote

Les inspecteurs de Côte d'Ivoire sont mécontents de leurs conditions de vie. Après être formés à l'école normale d'Administration (ENA) d'Abidjan ;
Ils estiment être laissés pour compte. Réunis au sein du syndicat national des inspecteurs du travail de Côte d'Ivoire (SYNTAT-CI) ils ont tenu une Assemblée générale extraordinaire à l'Institut national de la santé publique (INSP) d'Adjamé le samedi dernier. Le premier responsable de cette formation syndicale, Ismaïla Coulibaly, a déploré les conditions de vie et de travail des inspecteurs de travail. L'inspecteurs du travail qui était logé à la même enseigne autrefois que le Préfet de région a perdu tous ses avantages que lui consacrent le code du travail de 1952 et le code du travail de 1964 avec l'avènement du statut général de la Fonction Publique en 1992. Nous n'avons plus de logement et de véhicule , a précisé M. Coulibaly. Avant que leur corporation est régie par la convention internationale 81 et 129 de l'organisation internationale du Travail (OIT). () Nous sommes des fonctionnaires spéciaux. Il faut que nos conditions de traitements soient révisées () Nous voulons également des primes de risques comme nos collègues magistrats , a lancé Ismaïla Coulibaly. A l'issue de cette Assemblée générale, les inspecteurs de travail ont procédé à la dénomination de leur syndicat. Le SYNTAT-CI, a été remplacé par le SYNINTAF-CI (Syndicat national des inspecteurs du travail et des affaires sociales de Côte d'Ivoire).
Anzoumana Cissé

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