lundi 10 septembre 2007 par Destination Santé

La Food and Drug Administration américaine relativise les bienfaits d'une consommation régulière de tomates dans la prévention des cancers. Et pour certains, elle souligne même l'absence de bénéfices. De quoi calmer l'ardeur des industriels, prompts à vanter les bénéfices de la tomate !

Surtout quand elle est en boîtes, en tubes, en sauces Sale temps pour la tomate donc Ou plus précisément pour le lycopène dont elle est riche. Paré de vertus anti-oxydantes, ce dernier a été maintes fois étudié. Et de nombreux travaux ont démontré son rôle dans la prévention du cancer de la prostate et même d'autres cancers. D'où la volonté de certains industriels d 'apposer des allégations santé sur leurs produits (sauces et compléments alimentaires) à base de tomates. Des allégations qui malheureusement pour eux, doivent recevoir l'aval de la FDA.

Or les résultats d'une méta-analyse menée par cette dernière auraient démontré qu'il existe bien peu de preuves scientifiques d'une réduction du risque de cancer parmi les adeptes de la tomate. Il n'existerait même aucune évidence scientifique en ce qui concerne les cancers colorectal, du poumon, du sein, de l'endomètre et du col de l'utérus. Et un niveau de preuve relativement faible pour les cancers de la prostate, du pancréas, des ovaires et de la sphère gastrique. N'oublions pas toutefois de préciser que Solanum lycopersicum, notre bonne vieille tomate, recèle des vitamines mais aussi du fer, du calcium, du magnésium et qu'elle est un vrai trésor gastronomique !

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023