lundi 10 septembre 2007 par Notre Voie

Vous êtes une structure importante dans le fonctionnement du FPI. Durant 2 jours, vous avez travaillé d'arrache-pied sur la voie à suivre pour la modernisation et l'amélioration du système éducatif, mais aussi et surtout sur les conditions pour la réélection à la présidentielle prochaine de Laurent Gbagbo.
En tout cas, je vous félicite?. C'est en substance en ces termes que M. Jules Adja Kouassi, représentant M. Touré Amara, secrétaire national FPI des structures spécialisées a mis fin peu après 16 h, au foyer du lycée moderne de Divo, à la 2e assemblée générale ordinaire
de la CEFPI (cellule des enseignants du FPI). Et dont le thème état : Les enseignants du FPI mobilisés pour la victoire de Laurent Gbagbo?. La cérémonie a vu la présence effective de nombreux chefs traditionnels et coutumiers, des leaders de la galaxie et de représentants de plusieurs autres structures spécialisées et d'activités du FPI. Abordant essentiellement le point sur les activités menées par la CEFPI, M. Lagui Maman Sylla de la Fédération d'Abidjan sud a, au nom de la commission qui a planché sur les audiences foraines et les listes électorales, a expliqué qu'au regard de l'enjeu que représente la présidentielle prochaine et même les élections locales, il est impérieux pour le FPI de maîtriser au mieux, l'environnement électoral. C'est-à-dire procéder à l'identification des zones habituées, des leaders d'opinion et des populations, sensibiliser et former les acteurs de l'enjeu, constituer des comités de surveillance. Toujours lui, la direction du FPI doit aussi et surtout procéder ici et maintenant au bilan quantitative des lacunes, à assurer la mobilité des moyens (matériel et financier). Concernant la question des listes électorales l'assemblée générale, toujours par la voix de Lagui Maman Sylla, a proposé entre autres une plus grande campagne de sensibilisation des militants FPI pour la confection des pièces administratives, l'organisation d'un bilan global des élections de 2000 La commission n° 2 dirigée par m. Dassé Bayard Joël, cadre au ministère de l'Education nationale et qui a réfléchit sur les question liées au fonctionnement dudit ministère, a déploré entre autres, l'insuffisance des moyens de locomotion, la prolifération de documents parallèles produits par certains enseignants. Ici, l'on a aussi dénoncé les cours de renforcement abusifs et décrié les grèves intempestives à l'école et le manque de formation politique des cadres du FPI. Au niveau de la politique des cadres du FPI. Au niveau de la politique de promotion des cadres FPI, M. Dassé Bayard a révélé que la situation est préoccupante. Seulement 138 cadres FPI connaissent une promotion pour 491 postes de responsabilités. Selon M. Mathias Kessié, secrétaire nationale de la CEFPI, la direction du FPI doit faire en sorte que les enseignants militants soient intégrer au c?ur du système de décision. Pour que la politique de refondation de l'école, telle que pensée par Laurent Gbagbo connaisse une réalité. Avant d'inviter des parents d'élèves à s'impliquer davantage dans la gestion de l'école.
L'autre temps fort de la cérémonie qui a réuni près de 250 délégués qui ont tous plaidé pour la signature du décret relatif à leur profil de carrière a été l'investiture de 10 sections de la CEFPI de Divo et du bureau fédéral que dirige depuis seulement mai 2007, M. Samuel Dédi Bayoro. Celui-ci a promis de redynamiser la structure qui, au plan local, a dormi sur ses lauriers. Prenant tour à tour la parole, à la suite de M. Samuel Dédi Bayoro, le fédéral FPI Boniface Attébé, le secrétaire national de la CEFPI, le représentant de M. Touré Amara et le président du conseil général, Pr Paul Yao, président de la cérémonie ont félicité et encouragé les membres du nouveau bureau de la CEFPI de Divo, car, selon eux, les tâches qui les attendent ne seront pas de tout repos. Pr Paul Yao N'dré a spécialement exhorté les enseignants militants FPI à arrêter ce qu'il a appelé les grèves émotives qui fragilisent un tant soit peu le régime au pouvoir. Le pays est en crise. Malgré cela, le président Gbagbo a consenti beaucoup de sacrifice pour vous. Prions tous que l'accord de Ouaga qui reste la seule voie, de salut connaisse un succès. Approprions cet accord parce qu'il a été signé par nous-mêmes?, a souligné Pr Paul Yao N'dré.




Ibo Cheick Oumar

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