Les femmes de Côte d'Ivoire, avec à leur tête Henriette Lagou, PCA de Air Ivoire et leurs "s?urs" du Burkina Faso étaient le samedi 8 septembre à la place Inch-Allah de Koumassi. Ce, dans le cadre d'un meeting de consolidation de la paix et de la fraternité dans leurs deux pays. "Seules les femmes Côte d'Ivoire et du Burkina Faso peuvent se lever pour que la paix revienne en Côte d'Ivoire", a soutenu Henriette Lagou, PCA de Air Ivoire et présidente du mouvement ''2 millions de filles pour Gbagbo''. C'est donc selon elle dans ce contexte, qu'après cinq ans de crise armée, qui a vu la partition de la Côte d'Ivoire en deux. Mais aussi, le refroidissement des relations entre les deux peuples que, les femmes de Côte d'Ivoire et trente et cinq associations de femmes burkinabés ont décidé, à travers chants, clameurs et danses de rendre un vibrant hommage et de soutenir le Président Laurent Gbagbo et son homologue burkinabé Blaise Compaoré, dont l'implication dans le dialogue inter ivoirien a permis la signature de l'accord de paix de Ouagadougou. "Notre mobilisation de ce jour est donc le témoignage éloquent de notre engagement total dans ce processus () Et le symbole de notre vision partagée de l'accord politique de Ouagadougou", a justifié la présidente de l'association ''2 millions de filles pour Gbagbo''. Avant elle, la porte parole des femmes burkinabés Mme Zoungrana Madeleine, puis, le notable Sawadogo Youssouf, après avoir salué l'engagement des deux Etats à consolider leurs liens historiques de fraternité et de solidarité, ont émis le v?u que des actions soient entreprises pour favoriser la libre circulation de leurs ressortissants en Côte d'Ivoire. Quant à M. Kima Emile, président du comité de soutien aux actions du Président Blaise Compaoré et aux accords de Ouagadougou, il a préféré attendre la date du 28 octobre prochain pour parler au Président de la République. Ce meeting des femmes de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso a été rehaussé de la présence du directeur de cabinet du ministre de l'intérieur, Désiré Tagro et du représentant du consul du Burkina.
Serge Zamblé