Le secrétaire Général du Gouvernement M. Tiéhoulou Félix a lu hier dimanche 9 septembre 2007 un communiqué invitant les médecins grévistes à reprendre le service dès ce matin. Vingt quatre 24 heures plutôt, l'ordre des médecins avait lancé le même message en insistant particulièrement sur le service minimum. Pour le Président de l'ordre Dr Aka Krou Florent, le service minimum est une contrainte liée à la fonction de médecin. Aussi, l'ordre a-t-il perçu la paralysie des urgences comme une entorse à cette contrainte professionnelle. ''Nous appelons donc tous les médecins à suivre tout au moins le service minimum'', avait-il exigé le samedi 8 septembre 2007. Pour sa part, le Secrétaire Général du Gouvernement a plutôt sollicité la reprise du travail ''dès demain matin (lundi à 7 heures 30)''. Toutefois, la reprise aujourd'hui s'annonce incertaine car le SYNACASS-CI, syndicat ayant lancé la grève soutient que la suspension est liée à une procédure. ''Le Gouvernement a fait un grand pas. Il s'est engagé à trouver les réponses que nous attendons à nos revendications au cours des prochains conseils de gouvernement et de ministre. Nous avons foi au Gouvernement. Mais, le Bureau exécutif ne peut décider unilatéralement. Il faut une assemblée générale. Et il y en aura une le mardi 11 septembre 2007 et c'est à l'issue de cette rencontre que nous présenterons les promesses du Gouvernement et les participants indiqueront la conduite à tenir'', nous a fait savoir Dr Atté Boka Ernest, 1er Secrétaire Général du SYNACASS-CI. Concernant le choix de la date du 11 septembre, Dr Boka a indiqué que cela se justifie par l'impossibilité de réunir toutes les sections surtout celles de l'intérieur devant participer à l'AG et décider. Ainsi peut-on conclure que la grève sans service minimum court jusqu'au mardi prochain. C'est vraisemblablement mardi que le calvaire des malades, consécutif à ce débrayage des médecins pourrait connaître son dénouement.
M.T.T