Dr Aka Aouélé, vice-président du PDCI, président du conseil général d'Aboisso et Aka Brou Blaise, délégué départemental PDCI et maire d'Ayamé, ont le sommeil tranquille. Car pour eux, l'arrivée de Mamadou Koulibaly à Aboisso n'ébranle en rien le PDCI-RDA. La preuve en est même donnée par quatre d'autant plus que les quelques militants qui ont viré au FPI sont soit des militants sans conviction aucune soit des personnes qui veulent goûter au festin de la refondation. Assémian Kassi Binté qui affirmait être au PDCI est, depuis la transition militaire du général Guéi, en rupture de ban avec le PDCI-RDA. Mme Maïga Massaraba est connue à Aboisso pour être une militante qui mange à tous les râteliers. Au sein même du PDCI, elle ne manquait pas d'aller à la fois à la table de différents candidats qui convoitaient le même poste. Elle a manqué de peu d'être chassée par son père (militant du PDCI) pour son manque de conviction et son goût trop poussé pour l'argent. Quant à N'douba Kadio Simon, après l'orchestre, la médaille reçus du Président Bédié auxquels il faut ajouter les largesses des élus PDCI qui sont à ses petits soins, il décide d'être reconnaissant à Gbagbo. "Ce qui est sûr, c'est qu'Aboisso est le berceau du PDCI et Aboisso le restera. Le FPI nous trouvera toujours solidement ancrés sur le terrain que nous avons balisé. Depuis notre rentrée politique, le FPI vit un bicéphalisme et rase les murs à Aboisso. Et il continuera à le raser". Parole des responsables du PDCI.
Diarrassouba Sory