La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armées, Mme Radhika Coomaraswany, s'est félicitée des actions menées en Côte d'Ivoire dans le cadre de la réinsertion des enfants soldats. Avec ce que j'ai vu et entendu, nous sommes en mesure de dire au Conseil de sécurité que nous sommes sur la voie du succès en Côte d'Ivoire?, a expliqué l'envoyée de l'ONU au cours de la rencontre qu'elle a eue avant-hier avec le PNRRC. Il s'agissait, pour Mme Coomaraswany de faire le point de la réinsertion des enfants associés aux groupes armés dans le conflit ivoirien. L'envoyée de l'ONU, qui a fait savoir que le Conseil de sécurité planchera sur la violation des droits des enfants en Côte d'Ivoire s'est félicitée de ce que depuis six mois, aucune information ne fait cas de recrutement d'enfants soldats. Maintenant, il faut se concentrer sur la réinsertion. Dans d'autres pays, il a été démontré que la réinsertion est un aspect important. Lorsque la réinsertion n'est pas réussie comme en Haïti, cela devient un facteur d'instabilité. C'est pourquoi, la réinsertion doit s'accompagner du développement des communautés?, a-t-elle indiqué. Avant de faire savoir que l'ONU attend les solutions envisagées par le PNRRC. Sur la question, M. Daniel Ouattara, coordonnateur du PNRRC a indiqué qu'un cadre de concertation concernant toutes les activités liées aux enfants en situation de conflit a été mis en place. Il s'agit d'un programme de prévention, de démobilisation et de réintégration. Le PNRRC s'est fixé pour objectif primordial la réinsertion socio-économique des enfants associés aux groupes et forces armées. Cela pour le suivi des opérations traditionnelles de recherche, de regroupement familial et d'accès à l'éducation?, a expliqué le coordonnateur du PNRRC. M. Daniel Ouattara s'est félicité de la franche collaboration des différents partenaires du programme de réinsertion.
En effet, au cours de la visite de Mme Coomaraswany à Bouaké, les autorités des Forces nouvelles se sont engagées à mettre fin à l'association des enfants aux groupes armés. Au cours de son séjour bouakéen, l'envoyée de l'ONU a visité La maison de l'enfance?, un centre de prise en charge des enfants affectés par le conflit. Elle s'est en outre rendue à Guiglo.
Notons que la visite de Mme Coomaraswany se situe dans le cadre de la publication prochaine par le Conseil de sécurité d'un rapport sur la situation des enfants en Côte d'Ivoire.
Faustin Yao K