FAITS :
Suite au déversement des déchets toxiques dans le district d'Abidjan et banlieue, l'Etat sous le gouvernement Banny, a incité les victimes à se rendre dans les différents CHU, hôpitaux et les comités locaux de la Croix Rouge pour se faire consulter. En aval des consultations, il s'est agi de procéder à l'indemnisation des victimes consultées dans lesdits centres : là se trouve le drame.
CONSTATS :
Les victimes consultées par la Croix Rouge de Côte d'Ivoire sont purement et simplement des laissées pour compte. Leur situation est alarmante et si rien n'est fait la Côte d'Ivoire va enregistrer son rituel de morts. La situation est variable d'une localité à une autre. Ainsi, à Adjamé, aucune victime consultée par le comité local n'a été indemnisée. A Bingerville, le tableau est tout aussi sombre. De graves omissions sont constatées alors que les preuves des consultations alléguées par les victimes sont probantes. L'ONG Afrique Fraternité, ONG de droit de l'homme, mandatée par près de 1200 victimes après des échanges avec le secrétaire général de la Croix Rouge et ses collaborateurs a compris que la liste des personnes consultées sont toujours à la Croix Rouge. Le secrétaire général de la Croix Rouge a tenu à préciser que le rôle de la Croix Rouge est "d'assister les victimes en cas de catastrophes et non d'accomplir les actes administratifs, de déposer la liste surtout lorsqu'elle n'a pas été contactée pour le faire". Dans ces conditions, l'on peut noter que la messe est dite : les victimes peuvent continuer à mourir.
POSITIONS :
L'ONG Afrique Fraternité :
- Interpelle l'Etat de Côte d'Ivoire à faire face au problème et à le résoudre.
- Encourage la détermination des victimes à tenir bon afin de parvenir au rétablissement de l'équité et du droit à la vie, droit fondamental.
- Aussi, soutient-elle toutes les personnes victimes de cette injustice jusqu'à ce que réparation soit faite.
L'omission des victimes est une flamme de l'injustice qu'il faut rapidement éteindre.
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