La mort jeudi de l'Italien Luciano Pavarotti, le plus populaire des ténors de son temps, a suscité de nombreux hommages dans le monde lyrique et au-delà, artistes et hommes politiques s'inclinant devant cette voix hors du commun et ce chanteur capable de soulever les foules. Ceux qui l'ont côtoyé sur scène ou dans les studios d'enregistrement n'ont pas tardé à faire part de leur vive émotion. Le metteur en scène italien Franco Zeffirelli a résumé le phénomène d'une formule: Il y avait des ténors et il y avait Pavarotti?. Née comme Pavarotti à Modène (nord de l'Italie), en 1935 elle aussi, la soprano italienne Mirella Freni a perdu un grand ami? d'enfance et son partenaire le plus marquant dans La Bohème? de Puccini. Autre soprano ayant gravé d'émouvants duos avec le ténor, la colorature australienne Joan Suqui sont touchés par les conflits armés?. Le décès de celui qui fut aussi un grand ténor des stades? a même ému la planète football. Ciao Luciano au coeur blanc et noir?, les couleurs de la Juventus, a écrit sur son site le célèbre club de football italien de Turin (nord), dont Pavarotti était un fervent supporteur.
AFP