vendredi 7 septembre 2007 par Fraternité Matin

Identifier, superviser, maîtriser le nombre des structures sanitaires privées du district de santé de Divo. Tels sont les objectifs fixés par le directeur départemental de la Santé, Dr Goh André. Du 16 au 31 août dernier, des infirmeries privées de Divo, ont reçu la visite de la direction départementale de la santé. Sur 21 infirmiers seulement 5 remplissent les conditions d'ouverture, note le directeur départemental. 16 infirmeries privées considérées comme clandestines ont été fermées jusqu'à nouvel ordre. Ces structures sanitaires s'adonnent à des traitements inadaptés, avec un personnel n'ayant aucune formation médicale, des locaux ne remplissant aucune condition d'hygiène, des diagnostics mal définis a indiqué Dr Goh André. Et de révéler qu'à Hermakono-Garo, sur 15 infirmeries privées qui leur avaient été signalées, le jour de leur visite, cinq étaient ouvertes. Les autres ayant fermé pour éviter les contrôleurs. Et sur les cinq visitées, seules deux remplissent les conditions. D'où l'appel du directeur départemental de la Santé de Divo à la population afin qu'elle dénonce les infirmeries privées non autorisées qui fonctionnent dans leurs localités dans l'illégalité totale. Car poursuit-il, il y va de leur vie, de leur santé. Cette pratique illicite de la médecine par des personnes qui n'ont aucune notion de cette science constitue un véritable danger pour la population, prévient-il. Pour Dr Goh André, une infirmerie privée doit avoir une autorisation des registres des soins d'infirmiers, un local agréable et doit rendre compte mensuellement de ses activités au directeur départemental de la Santé. Il entend poursuivre les visites dans la sous-préfecture de Hiré afin de démasquer les infirmeries privées fictives et clandestines qui prolifèrent dans le département de Divo depuis quelques années.

Soumaïla Bakayoko
Correspondant régional

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