jeudi 6 septembre 2007 par Le Patriote

Un silence de cimetière, des responsables de services absents, des salles de consultation carrément fermées. C'était là, le triste visage présenté hier par la plupart des hôpitaux publics de la ville d'Abidjan. Un constat net qui permet d'affirmer que le mot d'ordre de grève lancé par le syndicat national des cadres supérieur de la santé de Côte d'Ivoire (SYNACASS-CI), a été largement suivi par les médecins. Les trois centres hospitaliers universitaires (CHU) de la capitale économique ont été tous désertés par les hommes en blouse blanche. Les quelques rares présents sur les lieux étaient tous habillés en civil. Preuve de leur adhésion total au mot d'ordre lancé. Cette grève été également suivie à l'intérieur du pays, selon le deuxième secretaire général du syndicat Dr. Boka Arthur. La grève est suivie totalement sur tout le territoire national, à Abidjan comme à l'intérieur du pays. Sauf l'institut de cardiologie qui avait des malades présents a eu à prendre des dispositions pour que ces derniers soient reconduits. Le laboratoire également n'a pas travaillé correctement , a-t-il affirmé. Estimant que la justice s'est décrédibilisée aux yeux du synacass-ci, elle a requis l'intervention du politique pour résoudre la crise qui secoue le SYNACASS-CI. Notre ministre nous a appelés hier entre 14 h et 15h 30 Mn pour nous dire qu'il suivait le déroulement des faits . Mais nous estimons que le dossier n'est pas de sa compétence. Par conséquent, nous souhaitons l'intervention des autorités pour trouver une solution , a commenté Dr. Boka. Les cadres supérieurs de la santé ont décidé d'observer une grève illimitée pour protester contre la décision de la justice nommant un administrateur civil à la tête de leur formation syndicale. Et ce, à la suite d'une requête formulée par la dissidence.

D Maïmouna

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