Nous sommes venus vous dire de laisser les palabres inutiles. Il faut éviter les dénigrements. Chassons en nous le démon de la division et mettons-nous ensemble pour la victoire du FPI dans l'Indénié. Taisons nos ranc?urs et regardons l'intérêt du parti?. Ces propos ont été tenus par M. Assoa Adou, le directeur département de campagne de Laurent Gbagbo à Abengourou. C'était lors de la deuxième étape de la tournée de sensibilisation et d'information qui l'a conduit les 24, 31 août et 1er septembre 2007, dans les localités d'Aniassué, Amiakouassikro, Assakro, Ahinikro et Satikran. A cette deuxième étape, les populations lui ont réservé un accueil des plus chaleureux. Au cours des rencontres, Assoa Adou a demandé aux uns et autres de taire les querelles inutiles. Parce que, selon lui, si le démon de la division prend le dessus sur les cadres du FPI d'Abengourou, les adversaires politiques d'en face en tireront grand profit aux prochaines élections. Il a invité les militants à voter massivement Laurent Gbagbo aux élections prochaines. Il a indiqué que c'est à cause du programme de gouvernement, à savoir l'Assurance maladie universelle, l'école gratuite et la mise en place des conseils généraux, etc., qui faisait son petit bonhomme de chemin, que les ennemis de la Côte d'Ivoire ont voulu éjecter Laurent Gbagbo du pouvoir par un coup d'Etat qui n'a pas marché. C'est pourquoi, il a demandé aux militants d'accorder un second mandat à Laurent Gbagbo pour qu'il termine ce qu'il a commencé. L'ex-ministre des Eaux et Forêts a insisté auprès de ceux qui n'ont jamais été déclarés à l'Etat civil d'aller aux audiences foraines. Concernant le recensement électoral, selon Assoa Adou, chaque militant doit se présenter physiquement aux agents recenseurs.
Répondant aux préoccupations des populations, il a rassuré les uns et les autres que l'électrification continue. Et que tous les villages non électrifiés le seront. M. Adou Amoa, membre du comité central du FPI, est intervenu pour dire que si le Woudi de Mama remporte l'élection présidentielle et a la majorité parlementaire, il appliquera son programme de gouvernement. Pour montrer la force du chef de l'Etat, il a ajouté que malgré la crise que traverse la Côte d'Ivoire, les salaires des fonctionnaires sont régulièrement payés. Le Front populaire ivoirien n'a pas le pouvoir total. Il ne contrôle pas le gouvernement. Prions tous pour que la guerre prenne fin sinon les Ivoiriens seront en difficulté?, a-t-il conclu.
Jean Goudalé