Allez dans tous les villages et hameaux, dans les autres familles politiques ! Sensibilisez, recrutez et remplissez la corbeille Laurent Gbagbo? de militantes et militants, mais aussi et surtout de patriotes et autres membres de la société civile encore hésitants?. C'est en ces termes que M. Michel Guédé Zady, maire de la commune de Guibéroua, directeur local de campagne de Laurent Gbagbo, a mis , le 31 août dernier, sur l'esplanade de la mairie de Guibéroua, les membres de la sous-section locale du mouvement Deux millions de filles pour Gbagbo? (2MFG) dont c'était la journée de mobilisation.
M. Michel Guédé Zady, maire de la belle cité de l'hospitalité, par ailleurs directeur local de campagne (DLC) de Laurent Gbagbo, a conseillé à ses envoyés de dire aux populations de toutes les contrées des sous-préfecture, de Guibéroua et de Galébré que Laurent Gbagbo a un programme. Et ce programme prend en compte tout le monde. Il a pour centre d'intérêt l'assurance maladie universelle, l'école gratuite, l'électrification et l'eau potable dans tous les villages, l'avènement des conseils généraux, la communalisation, la diversification et la libération progressive des filières agricoles. Il a fait savoir aux jeunes filles et aux femmes de Guibéroua regroupées au sein de 2MFG qu'elles ont son soutien, tout son soutien pour leurs actions en faveur de la réélection de Laurent Gbagbo. Pour Laurent Gbagbo, je suis prêt et nous devons tous l'être?, a-t-il indiqué. D'autre part, il les a encouragées à persévérer dans cette voie. En effet, a-t-il soutenu, la femme était autrefois reléguée à l'arrière-plan dans la prise des décisions de la vie sociale, culturelle, économique et politique. Aucune place ne lui était accordée sous l'arbre à palabres, sous le préau, à la chasse, aux combats. Pourtant, et tout le monde le sait, la femme ne recule devant rien. C'est cette donne qui, selon M. le maire Michel Guédé Zady, confirme le dicton Ce que femme veut Dieu le veut?. Cela, a-t-il poursuivi, est la reconnaissance du mérite de la femme dans la société moderne. Il s'est réjoui de ce que la femme ait été libérée du carcan traditionnel selon lequel elle n'était faite que pour procréer et jouer les seconds rôles.
Marius Dangan Kpan