Suspendu à vie de toute activité dans le football avec interdiction définitive d'accès au stade, Tata Avlessi De Mass n'a pas échappé à la sanction suprême qui planait sur sa personne depuis un moment. La CAF, qui l'avait dans son collimateur, vient de l'assommer. C'est depuis Port Elizabeth, en Afrique du sud où le jury d'appel de la Confédération africaine de football s'est réuni lundi, que le verdict est tombé. Tata Avlessi est accusé de corruption sur la personne de Pa Abdou Sarr, un arbitre sénégalais lors de la phase finale de la dernière Coupe d'Afrique des nations des moins de 17 ans, qui s'est déroulée au Togo.
Le premier verdict en date du 4 juillet dernier suspendait le successeur de Rock Gnasingbé de toute activité fédérale pendant huit ans. Tandis que l'arbitre Sarr Abdou devait être éloigné des stades pour une période de quatre ans. Une décision que le président, Avelssi, a vivement contestée en faisant appel. Mais le Jury d'appel de la CAF a rejeté l'appel formulé par M. Avlessi et par l'arbitre Attivi Atevi Cessi arbitre togolais par qui, Avlessi est passé pour corrompre le sénégalais. Et aggravé la sanction initialement prononcée contre les deux hommes. Les suspendant à vie de toute activité dans le football avec interdiction définitive d'accès aux stades. La même sanction est appliquée à l'arbitre de la rencontre Togo-Tunisie de cette CAN des cadets, Pa Abdou Sarr, convaincu d'avoir été corrompu.
Paul Bagnini