jeudi 6 septembre 2007 par Le Front

Le secrétaire général du Synasgficc a animé, hier, à la Caistab une conférence de presse pour dénoncer les violations de ses droits du travail par le Fdpcc.



Le secrétaire général (Sg) du syndicat national des agents des structures de gestion de la filière de café-cacao (Synasgficc), N'Gora Kouassi Augustin, est monté au créneau pour s'opposer aux entraves et violations de la liberté syndicale au sein des structures de gestion de la filière café-cacao notamment au fonds de développement pour la promotion du café-cacao (Fdpcc). Selon le conférencier, engagé depuis juillet 2002 en qualité de cadre de conception, affecté à la direction technique et chef de service organisation Etudes et développement à Abidjan, il a été muté à Daloa en qualité de chargé d'opération par une décision du 22 août dernier signée par le secrétaire exécutif du Fdpcc, Théophile Kouassi. Selon M. N'Goran Kouassi, il lui est reproché d'avoir fait le 15 mai 2007 injonction sous fond de menaces et d'injures à Yéoun Michel, premier vice-président du Fdpcc, d'ouvrir les bureaux et de permettre ainsi aux employés de reprendre le travail . Ce qui lui a valu une demande d'explication le 05 juillet. Au dire du Sg, le bureau du Synasgficc a répondu à cette demande d'explication. Cependant, malgré cette réponse et contrairement aux dispositions pertinentes des articles 85 et 90 de la convention collective interprofessionnelle de 1977, qui stipulent qu'aucune mutation ne peut être opérante contre le gré d'un travailleur, membre d'un bureau syndicat, le premier responsable du Synasgficc a été muté. Pis, il a été rétrogradé. Face à ces dérives, il lance un appel au chef de l'Etat, au Premier ministre devant cette injustice. Il demande aux agents de rester unis et solidaires pour combattre cette décision.



Ahua K.

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