jeudi 6 septembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Une équipe technique conduite par des responsables du BNETD M. Porolo Soro, coordinateur du projet, Diabaté Lassina chargé et m. bema yaya, ainsi que des agents du ministère de la Construction et de l'urbanisme et du directeur de l'ONS se sont rendus hier matin, au Palais des sports de Treichville. Une visite qui situe dans le cadre de l 'évaluation technique de la situation du palais. Après l'examen des lieux, les responsables du Bureau national d'étude technique et de développement (BNETD), le constat est évident. Le Palais des sports de Treichville constitue à l'heure actuelle, un danger permanent. Si les responsables du BNETD, eux n'ont pas voulu se prononcer sur l'état des lieux avant le résultat des expertises qui permettra d'évaluer le coût et le délai d'exécution des travaux, le chargé du Projet au ministère de la Construction et de l'urbanisme a bien voulu justifier les raisons ayant suscité son ministère à signaler ce qui pourrait représenter un danger permanent pour les athlètes utilisant le Palais des sports. " Quand nous avons constaté la poutre cassée puisque le ministère est responsable du palais, on leur a dit d'arrêter toutes compétitions dans ce palais parce qu'il y a un risque. Après nous verrons la portée de ce risque, voilà la teneur du courrier adressé " a indiqué M. Agui Robert, chef du projet au ministère de la Construction et de l'urbanisme. A côté des explications techniques, l'?il du simple profane permet de constater, sur place, les dégâts. En effet les travaux qui avaient été effectués en son temps pour renforcer le support sur lequel repose tout le poids de la coupole qui est en train de céder progressivement. Ce qui permet de voir des ouvertures au niveau des lamelles collées. La probabilité d 'un écroulement est réelle comme l'ont souligné les experts en la matière. La thèse qui consiste à dire parce qu'on joue depuis deux ans, alors il n'y a pas de danger " relève de l'utopie. Vaut mieux prévenir le pire que de regretter. Question de bon sens tout simplement.
DE BOUAFFO

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