mardi 4 septembre 2007 par Le Matin d'Abidjan

La libéralisation de l'espace audiovisuel est le combat qu'entend mener la maison de la presse d'Abidjan et ses partenaires dans le cadre de la 2e édition du salon des médias, de la communication et des NTIC, prévue du 21 au 24 novembre 2007 et qui a pour thème principal : " pluralisme audiovisuel : paix et développement" .

"Pluralisme audiovisuel : paix et développement". Tel est le thème choisi cette année par les responsables de la maison de la presse d'Abidjan et ses partenaires dans le cadre de la 2e édition du salon des médias, de la communication et des NTIC. Au cours de la cérémonie de lancement qui a eu lieu il y a quelques jours à l'hôtel Sofitel d'Abidjan Plateau, les participants ont affiché clairement leur ambition : celle de demander aux autorités politiques de donner enfin leur quitus pour la libéralisation de l'espace audiovisuel ivoirien et plus particulièrement celui de la télévision. En effet, selon les organisateurs du salon, la communication et les médias dans leur ensemble ont fait un bond prodigieux depuis l'avènement du multipartisme en Côte d'Ivoire. Le besoin de paroles nouvelles a donné une grande impulsion au domaine de la presse écrite qui est passé d'un seul quotidien à une vingtaine aujourd'hui. Au niveau de la radio, c'est le même constat qui a été fait. Le paysage radiophonique s'est agrandi avec à ce jour, 56 radios commerciales et de proximité. L'arrivée de ces dernières a donné à la population un plus large éventail de choix en ce qui concerne les programmes et les émissions. Ce qui favorise une concurrence qui emmène les acteurs de ces secteurs à donner le meilleur d'eux-mêmes pour le développement des médias en Côte d'Ivoire. Cependant, au niveau de la télévision particulièrement, les choses semblent être encore un peu coincées. Tous ont fait remarquer que depuis de longues années, la Côte d'Ivoire n'a que deux chaînes de télévision. Ce qui ne permet pas aux téléspectateurs de juger de la vraie qualité des animateurs de cette télévision. "Il est vrai que certaines chaînes cryptées permettent aux populations d'avoir des programmes différents de ce que nous avons sur la 1ère et TV2, mais elles ne tiennent pas compte de nos réalités. Il est donc plus qu'important aujourd'hui de libéraliser la télévision afin d'offrir un emploi à tous ces étudiants qui sortent des écoles de communication qui ont poussé comme des champignons en raison des opportunités d'emplois qu'offrent ce secteur ", a fait savoir le représentant de la maison de la presse au cours de cette cérémonie. Ce qui a d'ailleurs fait dire à Criwa Zéli qui est intervenu au nom de l'union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) que tout le monde doit se battre aujourd'hui pour faire appliquer la nouvelle loi sur la libéralisation de l'espace audiovisuel. Car pour eux, l'engouement suscité par ces chaînes privées est la preuve que les ivoiriens ont besoin d'avoir plusieurs chaînes de télévision afin d'apprécier le développement de ce secteur. Pour la réussite de la seconde édition du salon des médias, cette année, la régie " " Général Services Plus " a été coptée pour assurer l'organisation pratique et l'aspect technique du salon. Selon Rasmina Guéhi, Directrice Générale de la maison de la presse et Commissaire Général de la manifestation, elle se déroulera selon le schéma de l'année dernière, constitué d'un volet exposition, d'un forum d'échanges et d'une soirée gala qui permettra de récompenser les meilleurs exposants.

Solange ARALAMON

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