mardi 4 septembre 2007 par Le Front

Dans le cadre du redéploiement de l'administration financière, après le trésor, la BNI, le ministre de l'Economie et des Finances a procédé à l'ouverture officielle de deux agences de la Bhci à Bouaké et à Korhogo.


Lorsqu'il fut nommé le 28 décembre 2005, ministre délégué chargé de l'Economie et des Finances et confirmé ministre de l'Economie et des Finances le 07 avril 2007 dans l'équipe de Guillaume Soro, Charles Koffi avait un seul objectif : relancer l'économie nationale et redéployer l'administration en zone centre et nord. Vingt-et-un (21) mois après, on peut écrire qu'il a gagné son pari. Le point, le plus marquant, aura été la reprise des relations avec les bailleurs de fonds. Notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international en avril dernier. (La Banque mondiale a suspendu ses décaissements et tout nouveau prêt à la Côte d'Ivoire en novembre 2004, du fait du non-paiement des arriérés de dette). Et, le 18 juillet au cours de la table- ronde des bailleurs de fonds, ceux-ci s'engageaient à aider notre pays à hauteur de 193 milliards de Fcfa. Alors que nous avions un besoin de financement de l'ordre de 89 milliards de Fcfa. Tout ceci a été possible grâce aux efforts fournis par le ministre et ses collaborateurs. Les réformes entreprises ont permis de redresser la tendance baissière du Pib. La capacité de mobilisation de ressources internes s'est accrue. Des efforts et l'optimisation des dépenses ont permis à l'Etat de faire face aux charges de fonctionnement, aux dépenses liées à la crise, et à l'apurement d'arriérés de paiement, notamment les arriérés intérieurs.
Au moment où certains ministères tergiversaient, l'argentier national a procédé à la réouverture des services financiers et bancaires dans les zones centre ?nord. Aujourd'hui, les retraités n'ont plus besoin de se déplacer. Ils sont payés sur place à Bouaké. Avec l'ouverture de deux grandes banques (Bni-Bhci), en attendant celle des banques commerciales, cette zone retrouve une situation de normalisation et permet à l'économie locale de fonctionner de manière efficace. Sans faire de bruit, Charles Diby a réussi à restaurer la confiance et l'espoir. Honnête, discret et intègre, reconnu pour son talent, son professionnalisme et la qualité de son engagement, Charles Diby est respecté et reconnu sur la scène internationale. Le 25 novembre 2006, il a reçu le trophée ?'Africa international 2006'' du meilleur gestionnaire des entreprises de service public. Malheureusement, toutes ces qualités font des jaloux. Ainsi certaines personnes suscitent des articles de presse pour salir ce technocrate accompli. Faut-il s'en étonner ? Assurément pas. Car, dans notre beau pays aux mains des refondateurs, c'est la médiocrité qui est célébrée. Malgré les jérémiades et les turpitudes de ces maîtres chanteurs, Charles Koffi Diby poursuit inéluctablement son objectif : redonner à l'économie nationale sa place d'antan sur le continent.



Mamadou Diaby

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023