lundi 3 septembre 2007 par Le Patriote

Les acteurs de la médecine traditionnelle, ne veulent pas rester à la traîne. Ils demandent la création d'un institut de recherche pour la médecine traditionnelle. Et ce, avec toutes les spécialités et des unités de soins mixtes, dans tous les districts sanitaires. Par le biais de cet institut, a expliqué le directeur coordonnateur du Programme National de Promotion de la médecine Traditionnelle (PNPMT), Dr. Ehoulé Kroa, leur patrimoine commun sortir de sa léthargie. Ce, pour emprunter la voie du développement. Celle de la recherche Scientifique et du progrès partagé par nos populations , a-t-il précisé le vendredi dernier, lors de la 5ème journée de la médecine traditionnelle tenue à l'INSP.
Le chemin à parcourir est encore long et indubitablement parsemé d'embûches, a poursuivi Dr. Kroa. Et que seule la détermination des tradi-praticiens fera la différence. Armons nous de courage et de patience , a-t-il lancé. Saluant l'initiative des tradipraticiens, le représentant du ministre de la santé, Dr Malick Coulibaly, a indiqué que les populations restent toujours attachées à la médecine traditionnelle. Selon lui, plus de 80 % y ont recours. Il a affirmé que la médecine traditionnelle est officiellement reconnue dans l'ensemble du système sanitaire du pays. Toute chose qui s'est traduite par la création du PNPMT. Qui est un cadre de concertation permanent entre les acteurs de la médecine traditionnelle et ceux de la médecine moderne. Il est bon de noter que le thème de la 5ème journée africaine de la médecine traditionnelle s'articule autour de la recherche et du développement de la médecine traditionnelle dans la région de l'OMS .


Anzoumana Cissé

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