lundi 3 septembre 2007 par Le Front

Le comité d'évaluation et d'accompagnement (CEA), une autre structure créée par l'Accord de Ouaga, aura une nouvelle composition au sortir de la réunion de demain mardi 4 septembre. Il était, jusque-là, composé des représentants du camp présidentiel dont le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, le représentant permanent de la Côte d'Ivoire à l'Onu, Alcide Djédjé, et du directeur des Affaires politiques Konaté Navigué.

Côté des Forces nouvelles, il y a le secrétaire général adjoint Dacoury-Tabley Louis André par ailleurs, ministre de la Solidarité et des victimes de guerre, Konaté Sidiki, ministre du Tourisme et de l'artisanat et Koné Mamadou, ministre de la justice. Selon nos sources, l'Organisation des Nations Unies (Onu) qui a entériné l'Accord de Ouaga par la résolution 1765, y fera son entrée à travers ses institutions représentées à Abidjan. A savoir, le Haut- représentant spécial du Sg de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci) , les représentants- résidents du Fmi (Fonds monétaire international), de la Bad (Banque africaine de développement), du système des Nations Unies, de l'UE (Union européenne). La résolution 1765 avait prévu cette nouvelle donne afin de permettre à l'Onu d'appuyer le processus de paix à travers l'application effective de l'Accord de Ouaga. Le gouvernement ivoirien ayant sollicité un appui financier d'environ 196 milliards de francs cfa, des bailleurs de fonds, en vue de la reconstruction post-crise, devra donc s'accommoder de ces hauts représentants de l'Onu en Côte d'Ivoire. Transparence oblige. Au lendemain de la signature de l'Accord de Ouaga le 4 mars 2007, l'Onu avait constaté qu'elle a été mise à l'écart dans le processus. La nouvelle version du CEA n'est donc pas loin de Groupe de travail international (Gti) voué aux gémonies par le camp présidentiel.



Déless Goué

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