samedi 1 septembre 2007 par Fraternité Matin

La Côte d'Ivoire s'est souvenue, hier, d'un épisode douloureux de l'histoire des Noirs. La Bibliothèque nationale, au Plateau, a servi de cadre hier, à la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Plusieurs universitaires et autorités administratives ont pris part à cette cérémonie placée sous le patronage du Président Laurent Gbagbo et du ministre Kouadio Komoé Augustin de la Culture et de la Francophonie. A cette occasion, le directeur de la Bibliothèque nationale, M. Agnéro, a traduit sa satisfaction pour la célébration de cet événement qui participe, a-t-il indiqué, à la lutte contre l'oubli.
Représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, M. James Houra Kadjo, a rappelé pour sa part que la résolution de l'UNESCO vise à créer les conditions d'une prise de conscience des causes et conséquences de la traite négrièreElle constitue un devoir de mémoire envers tous ces Africains victimes de l'esclavage transatlantique. Une communication a été présentée sur le thème de la traite négrière par M. Jean Dérou, enseignant au département d'Histoire de l'Université de Cocody. Qui a permis à l'auditoire de cerner les raisons économiques de cette traite. Par ailleurs, dénonçant les abus de cette pratique, le conférencier a martelé: la traite négrière a nourri l'Europe et déséquilibré l'Afri-que! Il a toutefois, invité l'Afrique à s'inspirer des erreurs du passé pour construire l'avenir. Et plaidé pour que le plus vieux continent puisse tirer véritablement profit de l'existence de sa diaspora noire en Amérique. Une séance de vernissage doublée d'une exposition photos sur la traite négrière, ainsi qu'une prestation de la troupe de théâtre Siamoi Expression ont mis fin à la cérémonie.

Tiéhidé Roger
(Stagiaire)

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